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La volatilité du marché se poursuivra à court terme, mais les indices nord-américains s'amélioreront en 2009, selon les prédictions de TD Waterhouse

  • Les sociétés à forte capitalisation surpasseront les sociétés à faible capitalisation dans l'environnement économique difficile actuel.
  • Les rendements types des obligations canadiennes se situeront dans une fourchette de 4 à 4,5 % - comme en 2008.
  • La prudence sera de nouveau de mise en ce qui concerne les marchés émergents en 2009.

TORONTO, le 27 nov. /CNW/ - TD Waterhouse a divulgué aujourd'hui ses Perspectives de placement pour 2009, offrant un aperçu du climat boursier à venir et de ses répercussions sur les portefeuilles de valeurs mobilières. Elles prévoient que bien que la volatilité du marché soit amenée à se poursuivre à très court terme, elle amorcera un recul par rapport aux derniers niveaux sans précédent et les indices boursiers augmenteront en 2009.

"A l'approche de l'année 2009, les investisseurs se posent des questions-clés, à savoir quand cette forte volatilité prendra fin, quel sera le "niveau du plancher" du marché à la baisse actuelle, et quand les actions commenceront à récupérer", déclare Bob Gorman, stratège de portefeuille en chef, TD Waterhouse.

M. Gorman prédit que les six thèmes qui suivent domineront les marchés en 2009 :

  1. Perspectives du marché américain
    La bourse des valeurs mobilières américaine, après avoir subi une pression continue à court terme en raison des ventes à perte pour raison fiscale et des rachats des fonds de couverture et des fonds communs de placement, s'élèvera en 2009. Les facteurs contribuant à ces perspectives sont notamment :
    • Les valeurs sont maintenant déprimées, la négociation de l'indice S&P 500 se situant à un niveau peut-être 11,5 à 12 fois supérieur à celui des prévisions de revenus pour 2009.
    • Le marché des obligations est encourageant, avec un vaste écart entre le rendement du Trésor américain de 10 ans et le rendement des actions.
    • Le crédit commence à se débloquer alors que les taux LIBOR reculent et que l'écart entre les bons du Trésor et les dépôts à terme en eurodollars (c.-à-d. la différence entre les taux d'intérêt des emprunts interbancaires et la dette fédérale américaine à court terme) diminue.
    • Les politiques monétaire et fiscale sont accommodantes et destinées à stimuler l'économie.
    • De hauts niveaux de liquidités sont présents dans les coulisses, relativement à la capitalisation boursière.
    • De forts achats nets sont constatés, ou des achats d'actions de leur propre entreprise de la part d'agents et de directeurs (qui constituent souvent un indicateur positif du fait que les actions ont atteint des valeurs intéressantes et constituent des opportunités d'achat.)
  2. Les titres à forte capitalisation sont à nouveau recommandés en 2009. "Compte tenu de leur plus grande stabilité financière et de leurs faibles valeurs, nous estimons que les sociétés à forte capitalisation offrent le meilleur ratio risque/récompense potentiel en 2009, et qu'il n'est pas avantageux de se concentrer sur les sociétés à faible capitalisation", précise M. Gorman. "En effet, les sociétés à faible capitalisation sont plus économiquement sensibles et réagissent plus intensément aux oscillations de l'économie", poursuit M. Gorman. Il souligne qu'historiquement, elles surpassent les sociétés à forte capitalisation au sortir d'une récession, mais que les valeurs extrêmement faibles liées aux principales sociétés à forte capitalisation leur offrent le meilleur ratio rendements/risque potentiel en 2009.
  3. Bourse des valeurs mobilières canadienne
    M. Gorman affirme qu'après un recul d'environ 49 % de son cours le plus haut, le TSX stagnera dans cette fourchette et progressera en 2009. "Les facteurs contribuant à cette perspective sont essentiellement les mêmes que ceux cités pour la bourse des valeurs mobilières américaine. Comme aux Etats-Unis, il n'est pas utile de se concentrer sur les sociétés à faible capitalisation, étant donné que les titres à forte capitalisation constitueront le meilleur ratio risque/récompense."
  4. Marché des obligations canadien
    Il est estimé que les rendements types des obligations demeureront dans la même fourchette de 4 à 4,5 % en 2009 qu'en 2008. Les obligations de sociétés de première qualité surpasseront les émissions gouvernementales en 2009, reflétant trois facteurs :
    • Les écarts entre sociétés cesseront de s'agrandir à mesure de la stabilisation des marchés du crédit.
    • Les émissions privées offriront un flux de rentrées supérieur à celui des obligations d'Etat.
    • Il y aura un renversement de la ruée vers les titres de qualité alors que les rendements des obligations d'Etat augmenteront modérément. Les Perspectives prévoient aussi une reprise des obligations à fort rendement en 2009. "La dette à fort rendement a donné des résultats médiocres en 2008, reflétant une augmentation considérable des écarts en raison de préoccupations liées à l'augmentation des taux de défaillance et de la liquidation forcée de la part des gestionnaires de fonds, affirme M. Gorman. Ces mêmes facteurs pèseront sur la dette à fort rendement à court terme. Toutefois, les obligations à fort rendement sont fortement corrélées aux actions, et une reprise des actions entraînera ainsi simultanément une hausse des obligations à fort rendement en 2009."
  5. Principales bourses des valeurs mobilières étrangères
    Les actions européennes et japonaises enregistreront des retours positifs en 2009. Alors que les faiblesses économiques actuelles et leurs répercussions sur les gains des sociétés constituent le principal obstacle pour ces deux marchés, les valeurs sont très faibles, particulièrement en Europe, où les ratios P/E se situent dans une fourchette de 10 à 11 et où le rendement des actions avoisine les 4 %.
  6. Bourses de valeurs mobilières émergentes
    La prudence est de mise vis-à-vis de cette classe d'actif en 2009. Bien qu'une superbe opportunité d'achat pour les marchés émergents se présente probablement dans un avenir pas trop lointain, il est recommandé de faire preuve de prudence dans l'immédiat et d'éviter une exposition directe. Les facteurs contribuant à cette perspective sont notamment :
    • Alors que les taux de croissance économique des bourses de valeurs mobilières émergentes demeureront bien supérieurs à ceux des pays développés, l'adaptation à un taux de croissance plus lent s'avèrera probablement difficile pour nombre de ces pays et de leurs entreprises.
    • L'endettement des entreprises des marchés émergents de plus de 110 milliards de dollars devra être re-financé dans un environnement difficile en 2009.
    • Il se peut que des difficultés apparaissent au niveau de l'immobilier chinois, qui pourraient se répandre dans le système bancaire chinois.

Prédictions et résultats pour 2008
Les Perspectives analysent aussi les prédictions formulées par TD Waterhouse pour 2008, pour conclure que quatre des sept prédictions proposées alors se sont avérées exactes.

"Il y a un an, nous avons prédit que de forts facteurs économiques fondamentaux l'emporteraient sur les répercussions de la crise des prêts à haut risque, que l'économie échapperait à la récession et que les marchés ne seraient pas à la baisse, déclare M. Gorman. Cette prédiction a été renversée par le déclin sans précédent des marchés financiers mondiaux et des prix des produits de base."

Voici ce que les thèmes de TD Waterhouse pour 2008 dévoilaient :

Prédiction no 1 :La bourse des valeurs mobilières américaine devait croître pour la sixième année consécutive.
Résultat :Il y a un an, les Perspectives ont prédit qu'un dollar canadien déclinant relancerait la valeur des avoirs américains pour les investisseurs canadiens, produisant de ce fait des rendements positifs à un chiffre en actions américaines. Or, bien que le huard ait chuté d'environ 21 % depuis le début de l'année et ait effectivement amorti le fléchissement des cours du marché américain pour les Canadiens, les rendements globaux sont demeurés négatifs.
Cette prédiction s'est avérée incorrecte.
Prédiction no 2 :Les sociétés américaines à forte capitalisation devaient surpasser leurs plus petites homologues en 2008.
Résultat :Cette prévision s'est avérée exacte jusqu'à présent. L'indice DJ30 a surpassé l'indice S&P 100, qui a surpassé l'indice S&P 500, qui a surpassé de peu l'indice Russell 2000.
Prédiction no 3 :La bourse des valeurs mobilières canadienne devait croître pour la sixième année consécutive en 2008, enregistrant une hausse des cours à un chiffre.
Résultat :Cette prévision s'est avérée incorrecte.
Prédiction no 4 :Nous devions assister à un début de rotation depuis des secteurs cycliques (centrés sur les produits de base) vers des secteurs moins cycliques à mesure de la chute du prix des produits de base, en réponse au ralentissement de l'économie mondiale.
Résultat :Cette situation s'est produite au cours de la deuxième moitié de l'année 2008; toutefois, il n'y a pas eu de gains compensatoires dans les secteurs plus défensifs, en raison de l'aggravation de la crise du crédit.
Prédiction no 5 :Les investisseurs en obligations devaient toucher des rendements globaux de 4 à 4,5 % en 2008.
Résultat :Cette prédiction s'est avérée exacte, particulièrement dans les segments de marché à court et à moyen terme.
Prédiction no 6 :L'Europe devait surpasser le Japon en 2008, générant des rendements positifs à un chiffre.
Résultat :Bien que cette prédiction se soit avérée exacte jusqu'à présent en termes de monnaie nationale, cela n'a pas été le cas si on l'exprime en dollars canadiens, compte tenu du renforcement du yen et de l'affaiblissement de l'euro dû aux taux d'intérêt décroissants et à la faiblesse économique. La prévision des perspectives relative aux rendements modérés, mais positifs du capital-actions européen en 2008 s'est avérée incorrecte.
Prédiction no 7 :Nous avons recommandé de faire preuve de prudence vis-à-vis des marchés émergents en 2008.
Résultat :Cette prédiction s'est avérée exacte. Le Shanghai Composite Index a chuté de plus de 60 % depuis le début de l'année, alors que d'autres pays BRIC ont enregistré des pertes similaires.

A propos du Groupe Financier Banque TD

La Banque Toronto-Dominion et ses filiales sont désignées collectivement par l'appellation Groupe Financier Banque TD. Le Groupe Financier Banque TD constitue la septième banque en importance en Amérique du Nord quant au nombre de succursales et offre ses services à environ 17 millions de clients regroupés dans quatre secteurs importants qui exercent leurs activités dans différents centres financiers névralgiques dans le monde : Services bancaires personnels et commerciaux au Canada, y compris TD Canada Trust et TD Assurance; Gestion de patrimoine, y compris TD Waterhouse et un placement dans TD Ameritrade; Services bancaires personnels et commerciaux aux Etats-Unis, sous les bannières TD Banknorth et TD Bank, America's Most Convenient Bank; et Services bancaires de gros, y compris Valeurs Mobilières TD. Le Groupe Financier Banque TD se classe aussi parmi les plus grands prestataires de services financiers en ligne du monde, puisqu'il compte plus de 5,5 millions de clients qui font des affaires par voie électronique. Au 31 juillet 2008, les actifs du Groupe Financier Banque TD totalisaient 509 milliards de dollars canadiens. La Banque Toronto-Dominion est inscrite sous le symbole "TD" à la Bourse de Toronto et à la Bourse de New York.

Renseignements: Pour plus d'information, ou pour recevoir une copie des Perspectives de placement pour 2009, ou pour planifier une entrevue avec Bob Gorman, veuillez communiquer avec:

Marie-Claude Leroux
Morin Relations Publiques,
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