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Services bancaires personnels et commerciaux

Revue du rendement financier de 2003

Les Services bancaires personnels et commerciaux ont présenté une forte croissance des revenus pour 2003, après une modeste progression en 2002. Le revenu net selon la comptabilité de caisse pour 2003 s’est établi à 1 277 millions de dollars, en hausse de 163 millions de dollars ou de 15 % par rapport à l’exercice précédent. Un écart de trois points de pourcentage entre la croissance des revenus et celle des frais, une baisse des pertes sur créances et un taux d’imposition moins élevé ont contribué à l’amélioration marquée des revenus d’un exercice à l’autre. Le rendement du capital investi moyen selon la comptabilité de caisse est passé de 16,8 % en 2002 à 18,5 % en 2003 au moment où la croissance des revenus a surpassé la légère hausse de 4 % du capital investi. La contribution des Services bancaires personnels et commerciaux à la création de valeur pour les actionnaires s’est poursuivie en 2003 grâce à un profit économique de 639 millions de dollars pour l’exercice, une amélioration de 201 millions de dollars sur l’exercice précédent, après une réduction de un point de pourcentage du taux d’imputation au titre du capital investi.

Le total des revenus de 2003 a progressé de 2 % par rapport à l’exercice précédent. Cette poussée tient principalement à la forte croissance des volumes de prêts immobiliers garantis et de dépôts, aux honoraires plus élevés sur les opérations et à la montée impressionnante des revenus tirés des assurances. Elle a toutefois été contrebalancée en partie par la diminution des marges de taux d’intérêt nettes, le fléchissement des ventes en succursale des produits de Gestion de patrimoine et le repli du volume des prêts commerciaux.

Le volume moyen des prêts personnels, y compris les titrisations, a grimpé de 7 milliards de dollars ou de 7 %, surtout en raison des prêts immobiliers garantis, et le volume des dépôts personnels a avancé de 4 milliards de dollars ou de 5 %. Les dépôts des entreprises ont eu un essor de 3 milliards de dollars ou de 13 %, et les primes brutes d’assurance souscrites au Canada se sont raffermies de 295 millions de dollars ou de 27 %. Par contre, les prêts aux entreprises et les acceptations ont régressé de 1 milliard de dollars ou de 6 %. En août 2003, notre part de marché des services personnels (prêts, dépôts et fonds communs de placement) atteignait 21,05 %, en baisse légère par rapport à la part de 21,25 % atteinte au quatrième trimestre de 2002. Notre part de marché pour les prêts et dépôts personnels s’est repliée légèrement, mais celle des fonds communs de placement a gagné du terrain.

La marge sur l’actif productif moyen est passée de 3,42 % à 3,28 % en raison du contexte des taux d’intérêt, de la concurrence sur le plan des prix et des préférences des consommateurs. Les marges sur les dépôts de base ont rétréci en raison du contexte de faibles taux d’intérêt tandis que la concurrence sur le plan des prix a réduit les marges sur les prêts hypothécaires et les dépôts à terme. En outre, les préférences des consommateurs ont généré une croissance des volumes pour des produits à faible marge, comme les comptes de placement garanti, les prêts hypothécaires à taux fixe et les lignes de crédit domicilaires.

Par rapport à l’exercice précédent, la qualité du crédit s’est améliorée pour les prêts personnels et est demeurée forte dans les services bancaires aux petites entreprises et commerciaux. La provision pour pertes sur créances s’est résorbée de 45 millions de dollars ou de 9 %, témoignant de l’amélioration continue des processus d’autorisation des prêts au détail. La provision pour pertes sur créances en pourcentage du volume de prêts a diminué, passant 0,41 % en 2002 à 0,36 % en 2003.

Les frais selon la comptabilité de caisse ont glissé de 38 millions de dollars ou de 1 % par rapport à l’exercice précédent. Les synergies obtenues des regroupements de succursales et de l’amélioration de processus amorcée par suite des conversions de systèmes et de succursales en 2002 ont contribué au retranchement d’un nombre moyen de 1 400 équivalents temps plein, soit 5 % des ETP, en regard d’il y a un an. Le programme de regroupement des succursales est maintenant terminé avec 32 regroupements réalisés en 2003, et 238 au cours des deux exercices précédents. Ces économies de coûts de personnel ont été contrebalancées en partie par l’accroissement des salaires et avantages sociaux, des indemnités de départ et des frais variables liés à la forte croissance des volumes de prêts immobiliers garantis et des produits d’assu-rances. En outre, des coûts directs ont été engagés vers la fin de l’exercice pour la fermeture des 118 succursales dans les magasins Wal-Mart. Les mesures prises pour améliorer l’efficience ont permis de propulser l’efficience selon la comptabilité de caisse à 58,8 % pour l’exercice, soit deux points de pourcentage de mieux qu’à l’exercice précédent.

Revue du rendement financier de 2002

Les Services bancaires personnels et commerciaux avaient affiché une modeste croissance de 2 % des revenus selon la comptabilité de caisse pour 2002 après une solide progression des revenus en 2001. Le total des revenus de 2002 avait progressé de 2 % par rapport à 2001. Les dépôts de base, les dépôts des entreprises, les cartes de crédit et l’assurance avaient été les éléments ayant le plus contribué à la croissance des revenus. L’augmentation des frais de 2002 selon la comptabilité de caisse avait été limitée à 1 % par rapport à l’exercice précédent. Les frais de 2001 avaient été touchés par les coûts associés à la conversion du réseau de succursales et des systèmes. Au cours de l’exercice 2002, des synergies sur le plan des frais avaient été réalisées grâce aux regroupements des succursales; cependant, nous avions investi dans des initiatives de service à la clientèle et d’amélioration des processus par suite des conversions. Des taux d’augmentation plus élevés qu’en 2001 avaient été enregistrés du côté des coûts des régimes de retraite et des avantages sociaux ainsi que de TD Meloche Monnex, qui connaissait une expansion rapide. L’efficience selon la comptabilité de caisse pour l’exercice avait atteint 60,7 %, soit une amélioration de 0,8 point de pourcentage sur 2001. La provision pour pertes sur créances de 2002 s’était élevée à 505 millions de dollars, soit 125 millions de dollars ou 33 % de plus qu’en 2001. Environ la moitié de cet accroissement revenait aux prêts aux petites entre-prises et aux prêts commerciaux qui avaient recouvré des niveaux de perte plus normaux après les faibles pertes de 2001. Les pertes de 2002 reflétaient également l’incidence des problèmes de traitement et de recouvrement découlant de la conversion.

 

Revenu net selon la comptabilité de caisse

 

Efficience selon la comptabilité de caisse

 

Profit économique

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