C’est la pensée qui compte

Published:01/12/2020


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Investir en toute confiance

En ce début de période des fêtes, le temps est propice à la réflexion. Cette année, beaucoup de choses nous ont donné de quoi réfléchir. Les changements qui se sont immiscés dans nos vies. Les personnes que nous chérissons encore un peu plus. Comme le chemin à parcourir est long, il est important de reprendre son souffle, de jeter un regard en arrière et de s’émerveiller de ce que l’on a réalisé jusqu’à maintenant.

Cédons maintenant la parole à Michael Craig, CFA, directeur général et chef, Répartition des actifs et Produits dérivés, GPTD, afin de connaître son point de vue personnel et professionnel sur le passé, le présent et l’avenir.

Qu’est-ce qui vous a inspiré à devenir gestionnaire de portefeuille?

C’est une bonne question. Tout d’abord, je n’étais pas très doué pour quoi que ce soit d’autre. Blague à part, les marchés financiers m’ont toujours intrigué. Ça s’est produit naturellement. En fait, je pourrais répondre longuement à cette question, mais je vais simplifier les choses.

Mes parents sont des investisseurs particuliers. Et ils ont pris de mauvaises décisions en cours de route. Leur situation est stable maintenant, mais ces mauvaises décisions les ont obligés à travailler beaucoup plus longtemps. Ma première expérience des placements concernait le comportement. Je voulais comprendre comment les émotions influençaient les décisions de placement. C’est cette curiosité qui m’a attiré vers ce domaine. Avant même de m’en rendre compte, je me suis retrouvé à être responsable de la gestion des risques et à prendre des décisions assez objectives, ce que je continue de faire aujourd’hui.

C’est une profession intéressante. Elle se trouve à l’intersection de l’économie, de la finance, de la sociologie, de la psychologie et de l’histoire. Elle représente un mélange particulier de sciences traditionnelles et de sciences sociales. J’aime cet aspect interdisciplinaire. À mon avis, il n’y a pas beaucoup d’autres professions qui s’inspirent de ces différents domaines.

Comment devient-on gestionnaire de portefeuille?

Aujourd’hui, le secteur des placements diffère considérablement de ce qu’il était quand j’y ai fait mon entrée il y a vingt ans. Et je pense qu’il sera très différent dans dix ans. En ce moment, le secteur se consolide. Certaines exigences ne sont plus aussi cruciales qu’auparavant. Même si le titre de CFA reste incontournable, les compétences générales prennent de plus en plus d’importance. Bâtir un réseau. Communiquer et rédiger de façon claire et éloquente. L’expérience multidisciplinaire est également essentielle.

De nos jours, vous n’avez pas nécessairement besoin d’un diplôme en commerce pour devenir gestionnaire de portefeuille. Vous pouvez détenir un diplôme en sciences ou en littérature anglaise. Vraiment n’importe quelle formation. Au fur et à mesure que le processus de réflexion quant aux équipes de placement évoluera, une plus grande diversité et des antécédents diversifiés seront exigés.

Il est important de réfléchir à l’avenir du secteur. Comme la gouvernance environnementale et sociale est un domaine en forte croissance, des compétences à ce sujet pourraient constituer un atout. L’expertise dans les actifs privés est un autre atout potentiel. C’est très précieux et ça continuera de l’être.

Vous devez réfléchir à ce qui, dans ce système global, vous attire, puis agir en conséquence. C’est une question à laquelle il est difficile de répondre parfaitement. Si je donnais une réponse simple, je dirais que tout le monde peut y tenter sa chance. Certains seront satisfaits du résultat. D’autres seront déçus. Ce dont je suis sûr, c’est que ça prend du temps. Le rôle typique d’un gestionnaire de portefeuille est différent de ce qu’il était il y a dix ans. Et il va continuer de changer.

La pandémie de COVID-19 a-t-elle entraîné un changement dans votre processus de placement?

Je ne dirais pas que le processus change, mais qu’il évolue. Ce sont deux choses différentes. En ce qui concerne le processus de placement, nous n’allons jamais changer complètement notre façon de penser. Mais elle va évoluer. Pour commencer, notre stratégie actuelle tient compte de la pandémie de COVID-19. Nous analysons l’évolution de cette pandémie. Nous vérifions si elle progresse ou si elle recule. Tout le monde regarde le nombre de cas, mais je pense que les hospitalisations sont plus importantes. Ces données sont plus susceptibles d’influencer les décisions publiques concernant le confinement. Cette évolution de notre approche se résorbera lorsque la pandémie sera maîtrisée.

Maintenant que les résultats des élections américaines sont connus, comment les marchés réagiront-ils?

Je ne crois pas que les résultats des élections aux États-Unis auront des répercussions aussi importantes sur les marchés que sur les politiques et les secteurs. Nous sommes conscients de leurs effets sur les comptes qui sont plus sensibles à la volatilité et nous prenons des mesures en conséquence. Au cours des quatre prochaines années, il est possible que des politiques différentes soient proposées, avec leur juste part de gagnants et de perdants, mais c’est un aspect que nous évaluerons de façon continue.

Quels sont les meilleurs conseils de placement que vous ayez jamais reçus?

Le meilleur conseil de placement que j’ai jamais reçu était celui de poursuivre mes études supérieures. C’est la meilleure décision que j’ai prise au cours de ma carrière. Heureusement, ma femme m’encourageait fortement pendant que j’y réfléchissais. Je suis très heureux d’avoir suivi cette voie. Ce que j’ai appris, même quatorze ans plus tard, constitue le fondement de ma connaissance de ce secteur d’activité. Nous avons toujours à décider où investir. Si vous voulez obtenir la plus grande certitude possible en matière de placement, la meilleure chose à faire est d’investir en vous-même. Je donnerais ce conseil à n’importe qui.

Comment est-ce que vous et votre famille allez composer avec un autre hiver canadien?

Même si l’idée d’être à l’extérieur par moins vingt degrés ne nous dit rien, nous aimons pratiquer toutes sortes d’activités de plein air. En fait, j’ai hâte à l’hiver. J’aime l’hiver. J’en aurai probablement assez au mois de mars, mais j’y suis prêt. Ce qui me plaît plus que tout, c’est une bonne chute de neige.

Avez-vous des réflexions pour les investisseurs à l’approche des fêtes?

L’année a été étrange. Je pourrais en rester là, mais je vais ajouter ceci : le plus grand risque quand on investit, c’est de ne pas avoir assez d’épargne quand on en a besoin. C’est un risque gérable, si l’on agit rapidement.

Pour ce qui est du reste, je comprends le malaise qu’on peut éprouver. C’est une simple période à traverser. Vos objectifs définissent votre réussite. Restez concentré sur vos objectifs et non sur le présent. Dirigez votre énergie sur les aspects qui vous rendent heureux, que ce soit votre famille, vos amis ou votre travail. Nous sommes là pour répondre à vos besoins de placement. Laissez-nous nous en soucier. Concentrez-vous sur vos objectifs et, de préférence, prenez le temps de faire ce que vous aimez. Nous sommes prêts à vous aider avec vos finances. Vous pouvez compter sur nous.

GPTD vous souhaite de joyeuses fêtes!


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Le présent document peut contenir des déclarations prospectives qui sont de nature prévisionnelle et pouvant comprendre des termes comme « prévoir », « s’attendre à », « compter », « croire », « estimer » ainsi que les formes négatives de ces termes. Les déclarations prospectives sont fondées sur des prévisions et des projections à propos de facteurs généraux futurs concernant l’économie, la politique et les marchés, comme les taux d’intérêt, les taux de change, les marchés boursiers et financiers, et le contexte économique général; on suppose que les lois et règlements applicables en matière de fiscalité ou autres ne feront l’objet d’aucune modification et qu’aucune catastrophe ne surviendra. Les prévisions et les projections à l’égard d’événements futurs sont, de par leur nature, assujetties à des risques et à des incertitudes que nul ne peut prévoir. Les prévisions et les projections pourraient s’avérer inexactes dans l’avenir. Les déclarations prospectives ne garantissent pas les résultats futurs. Les événements réels peuvent différer grandement de ceux qui sont exprimés ou sous-entendus dans les déclarations prospectives. De nombreux facteurs importants, y compris ceux énumérés plus haut, peuvent contribuer à ces écarts. Vous ne devriez pas vous fier aux déclarations prospectives.

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