Faisons connaissance avec David Sykes, directeur général et chef, Actions cotées, GPTD

Published:16/09/2019

 

Connaissance de l’investisseur +clock10 Minutes = Investir en toute confiance


David Sykes est gestionnaire de portefeuille et dirige l’équipe Actions cotées de Gestion de Placements TD (GPTD), qu’il a rejoint en 1999. Il détient plusieurs titres de compétences, dont une maîtrise en politique, philosophie et économie de l’Université d’Oxford, une maîtrise ès sciences en relations internationales de la London School of Economics ainsi que le titre de CFA. David est gestionnaire de portefeuille principal du Fonds nord-américain de dividendes TD, du Fonds américain de revenu mensuel TD et du Fonds de revenu mensuel tactique TD, entre autres, et est membre du Comité de répartition des actifs de Gestion de patrimoine TD.

Vers la fin de l’été à Toronto, GPTD a fait un saut dans le bureau parfaitement épuré de David Sykes sur Bay Street afin de savoir ce qui le fait vibrer et de connaître les occasions potentielles qu’il entrevoit sur les marchés pour le reste de 2019 et en 2020.

Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir gestionnaire de portefeuille?

Je me suis vraiment intéressé aux marchés des capitaux et aux actions à l’école secondaire. Il y avait des questions auxquelles personne ne semblait pouvoir répondre, comme « pourquoi cette action se négocie-t-elle à 50 $? » ou « pourquoi ne se négocie-t-elle pas à 30 $ ou à 70 $? » J’ai donc passé plusieurs années à chercher ces réponses et, maintenant, je crois que je suis parvenu à une meilleure compréhension.

Quelles occasions potentielles entrevoyez-vous sur les marchés pour le reste de cette année et en 2020?

Je crois qu’à court terme, les occasions constituent essentiellement les deux faces de la même médaille; j’entends par cela que le monde connaît un ralentissement en ce qui a trait à la croissance. L’économie chinoise s’éloigne des importantes dépenses en immobilisations (dépenses d’investissement) pour passer à une économie reposant sur la consommation, ce qui contribue au ralentissement. Des problèmes démographiques et structuraux en Europe contribuent également à la situation. Et ce n’est pas grave, mais il faut aussi prendre en considération la guerre commerciale et les tarifs douaniers. Si ces questions sont résolues au cours des deux à cinq prochains mois, je crois qu’à court terme, nous constaterons une hausse importante sur les marchés. 
 
Toutefois, si ces problèmes n’obtiennent pas de résolution et que la guerre commerciale s’intensifie, nous serons face à une terrible situation : une économie mondiale en ralentissement combinée à des droits de douane ayant pour effet de réduire les échanges commerciaux et d’augmenter les prix. De toute évidence, cela serait défavorable aux marchés boursiers, et ces derniers pourraient reculer de manière considérable. À mes yeux, les perspectives dépendent entièrement du problème central que constitue la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine et de sa résolution.

La rumeur dit que vous étiez un sacré footballeur à l’université. Quelles leçons tirées du football avez-vous appliquées au domaine de l’investissement?

Être quart-arrière présentait ses défis, mais cela m’a appris la valeur d’une solide éthique de travail et m’a rendu plus compétitif et plus déterminé. Je crois également que mon équipe de placement partage la même vision et le même engagement.

Que pensez-vous de la récente volatilité des marchés, des tensions géopolitiques persistantes et du contexte de placement dans son ensemble?

Sans contredit, l’environnement géopolitique est complexe. Cela vaut autant pour la situation en Corée du Nord, à Hong Kong, en Chine ou en Argentine, avec leurs problèmes d’endettement, que pour les 17 000 milliards de dollars de titres de créance assortis d’un taux négatif dans le monde entier. Ces problèmes sont tous réels, et l’environnement macroéconomique est très important. En fin de compte, toutefois, je veux m’assurer d’avoir en place un processus et une philosophie qui nous permettent de mieux positionner nos fonds et de résister à la tempête, quelles que soient les conditions climatiques. Peu importe ce que le monde nous réserve, je tiens à investir à long terme dans des actions d’entreprises de qualité.

Y a-t-il des risques à l’horizon sur lesquels le marché ne porte pas une attention particulière en ce moment? Si c’est le cas, comment est-ce que vous et votre équipe de placement planifiez de neutraliser ces risques?

Je crois que le besoin de revenu à l’échelle mondiale constitue le plus grand risque, et les sources traditionnelles n’offrent pas de très bons rendements. Si vous vous demandez quelles sont les raisons derrière le ralentissement de l’économie mondiale, il est en partie attribuable aux changements démographiques. La population vieillit, et les gens prennent leur retraite; mais, comme ces gens ne travaillent plus, il n’y a pas assez de nouveaux travailleurs pour les remplacer. Ce facteur contribue au ralentissement de la croissance et à la persistance de la faiblesse des taux d’intérêt. Cependant, les gens ont toujours besoin de revenus. 
Je crois que l’un des grands risques est que nous sous-estimons combien de temps les taux d’intérêt resteront faibles et jusqu’où ils pourront baisser. Le problème, c’est que bien des gens pourraient devoir modifier fondamentalement la répartition de leurs actifs et délaisser les titres à revenu fixe pour se tourner vers les actions afin de générer des rendements plus élevés grâce aux actions assorties de dividendes. Essentiellement, cela signifie prendre plus de risques, étant donné que les investisseurs pourraient ne pas obtenir les rendements auxquels ils sont habitués avec, par exemple, une répartition traditionnelle de l’actif, soit 60 % d’actions et 40 % de titres à revenu fixe.

Comment déterminez-vous quels titres sont à la hauteur d’un portefeuille de placement?

Notre processus nécessite le travail acharné et la collaboration de plusieurs équipes de gestion de placements et d’analystes, qui cherchent ensemble à déterminer quelles entreprises cadrent le mieux avec notre philosophie et notre stratégie de placement. Une chose en laquelle nous croyons fermement, c’est que les entreprises solides qui versent des dividendes peuvent offrir une protection pendant les périodes difficiles ainsi qu’un rendement de qualité à long terme lorsque les temps sont favorables.
Voici quelques caractéristiques sur lesquelles nous nous concentrons : les actions dont les dividendes augmentent, car elles peuvent donner lieu à un rendement supérieur; les entreprises qui versent des dividendes, puisqu’elles ont tendance à être mieux établies dans leur secteur d’activité respectif et à avoir de solides flux de trésorerie disponibles; et, lorsque les marchés chutent, les actions de qualité, qui peuvent être payantes.

Quelles sont les causes qui vous tiennent le plus à cœur?

Je suis un inconditionnel de Centraide depuis longtemps. Bien des gens qui travaillent dans le domaine de la finance sont très privilégiés, mais il y a tellement de gens dans nos collectivités qui le sont beaucoup moins. C’est incroyable à quel point de petits dons faits par de nombreuses personnes dans une grande organisation peuvent vraiment faire la différence. J’ai aussi été un Grand Frère, alors je suis un grand partisan de l’organisation des Grands Frères Grandes Sœurs du Canada et de son apport incroyable à nos collectivités.

Quel est le meilleur conseil de placement que vous ayez jamais reçu?

Trouvez une entreprise qui fait quelque chose mieux que toute autre, qui rembourse son capital aux actionnaires… et achetez ses actions. C’est vraiment le meilleur conseil que j’aie jamais reçu.

Enfin, que lisez-vous en ce moment, à propos du secteur ou d’un autre sujet?

J’ai récemment terminé Flash Boys de Michael Lewis et je lis actuellement L’île au trésor avec mon fils de huit ans.
 


Les placements dans les fonds communs de placement peuvent être assortis de commissions, de commissions de suivi, de frais de gestion et d’autres frais. Avant d’investir, veuillez lire l’aperçu du fonds et le prospectus, car ils contiennent des renseignements détaillés sur les placements. Les fonds communs de placement ne sont pas garantis ni assurés; leur valeur fluctue souvent et le rendement passé peut ne pas se reproduire. Les stratégies et les titres en portefeuille des fonds communs de placement peuvent varier.
Le Comité de répartition des actifs de Gestion de patrimoine TD (le « Comité ») est formé de divers professionnels des placements de la TD. Le Comité a le mandat de publier des perspectives trimestrielles qui présentent un point de vue concis sur la situation à prévoir sur les marchés pour les 6 à 18 mois à venir. Ces conseils ne garantissent pas les résultats futurs, et les événements sur les marchés peuvent se révéler sensiblement différents de ceux implicitement ou explicitement formulés dans les perspectives trimestrielles du Comité. Les perspectives trimestrielles ne remplacent pas les conseils de placement.
Les Fonds Mutuels TD et les portefeuilles du Programme de gestion d’actifs TD sont gérés par Gestion de Placements TD Inc., une filiale en propriété exclusive de La Banque Toronto-Dominion, et sont offerts par l’entremise de courtiers autorisés.MD 
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