INTERVENANTE 1 : Gestion de Placements TD vous souhaite la bienvenue au balado de cette semaine. À titre de rappel, le présent balado ne peut pas être distribué sans le consentement écrit préalable de Gestion de Placements TD.
INGRID MACINTOSH : Il n’y a aucune échappatoire. Le milieu de 2022 approche et on se retrouve dans un contexte de marché que les clients et les conseillers n’ont probablement jamais connu, où toutes les classes d’actifs évoluent dans la même direction à un rythme élevé. Au moment où on enregistre ce balado, à la mi-juin, les marchés boursiers nord-américains sont en baisse de 10 % au Canada…
[LES VOIX SE MÉLANGENT]
Les investisseurs en actions, en titres à revenu fixe et en placements équilibrés ont été durement touchés et seront probablement très surpris lorsqu’ils examineront leurs relevés en juillet. Bonjour et bienvenue au balado TDAM Talks de cette semaine. Je suis votre animatrice, Ingrid Macintosh Je suis accompagnée aujourd’hui de Justin Flowerday, chef, Actions à Gestion de Placements TD. On va parler de l’état actuel des marchés et offrir une perspective aux investisseurs et aux conseillers sur ce qui se passe et ce à quoi on peut s’attendre pour l’avenir. Bienvenue, Justin.
JUSTIN FLOWERDAY : Merci de l’invitation, Ingrid.
INGRID MACINTOSH : La conversation va être intéressante aujourd’hui, car on est tous les deux sur les marchés depuis longtemps, et je n’ai rien vu de tel au cours des 35 dernières années. Intéressons-nous à la période récente. On a vécu un vrai tourbillon ces dernières semaines, c’est le moins qu’on puisse dire. Que peux-tu nous dire sur l’état actuel des marchés et sur ce dont on devrait se concentrer?
JUSTIN FLOWERDAY : Oui. Tourbillon est le bon terme. On pourrait aussi parler de typhon, d’ouragan de catégorie 5. Les conditions ont été extrêmement difficiles. Et c’est vraiment la combinaison du rapport sur l’IPC du 10 juin, qui a surpris tout le monde à la hausse, et le relèvement par la suite des taux de 75 points de base par la Fed qui a ébranlé la confiance dans un potentiel atterrissage en douceur. Et la plupart des actifs financiers ont par conséquent atteint un nouveau plancher. Comme je le disais hier à mes clients, cela fait trois ou quatre décennies que les investisseurs ne se sont pas intéressés de si près à la hausse des prix des biens et des services. Et avec cet ajustement du marché, il faut essayer de répondre à une question fondamentale, à savoir : dans 6, 12 ou 24 mois, quelle sera l’inflation réelle?
Je pense que tout le monde est d’accord pour dire que les données de 8 à 9 % de l’IPC qu’on a eues au cours des deux derniers mois ne vont pas durer. Mais je pense que la plupart des gens savent également qu’on ne va pas vite revenir à l’inflation de 1 % à 1,5 % qu’on a connue au cours de la dernière décennie. Il y a donc encore un immense écart. Entre une inflation de 2 à 3 % et une inflation de 5 à 6 %, on a des résultats très différents pour les actifs financiers. C’est de là que vient la volatilité. Je pense qu’il est également utile de souligner que, selon la plupart des indicateurs techniques et des indicateurs de confiance, le niveau de pessimisme est extrême. Et comme un de mes collègues, Damian Fernandes, se plaît parfois à marmonner : je suis tellement pessimiste que j’en deviens optimiste.
INGRID MACINTOSH : On va regarder ça de plus près. Parlons de certains facteurs qui ont pu être à l’origine de cette inflation aiguë, peut-être la guerre en Europe, la COVID-19. Peut-on en parler un peu plus, Justin?
JUSTIN FLOWERDAY : Bien sûr. Je ne veux pas ressasser les mêmes choses dont on a déjà discuté et dont tu as parlé avec d’autres invités, mais les problèmes d’il y a trois, quatre ou cinq mois sont toujours présents. De plus, la guerre en Ukraine n’a pas ralenti, et il semble que le conflit va se prolonger. On voit des reprises de la COVID dans différentes régions du monde. Mais pour l’essentiel, elle est en train de disparaître. Le vrai problème, ce sont les hausses des taux des banques centrales, des hausses comme on n’en a pas vu depuis très longtemps.
Ainsi, après la dernière décision de la Fed, le taux au jour le jour s’établit à 1,5 %. On a donc commencé à 0 %. Et le marché des contrats à terme soutient qu’on est presque à mi-chemin de ce que les taux à court terme doivent être, c’est-à-dire quelque part entre 3 % et 3,5 %. Je devrais mentionner qu’il en va de même pour le Canada. C’est un peu le même type de trajectoire.
D’un point de vue historique et sur une base absolue, ce n’est pas vraiment un gros problème. Ce n’est pas la fin du monde, mais les taux élevés entraînent des taux hypothécaires élevés pour les consommateurs.
Cela signifie des coûts de service de la dette élevés pour les entreprises et finalement, un ralentissement de l’économie et peut-être une récession. Et on a déjà commencé à voir le début du ralentissement, Ingrid. Les PMI ont fléchi. Les prix des logements en Amérique du Nord baissent. Les ventes au détail sont décevantes. On commence à voir des failles dans des segments significatifs de l’économie.
La dernière chose, c’est qu’en ce qui concerne les prix des actions, on va revenir aux bases de la finance et seules les évaluations seront prises en compte. Ces taux sans risque élevés se traduisent par un taux d’actualisation élevé qui est utilisé pour calculer la valeur actuelle des flux de trésorerie futurs. Ainsi, la valeur intrinsèque des entreprises est aujourd’hui inférieure à ce qu’elle était lorsque les taux étaient inférieurs de plusieurs centaines de points de base.
INGRID MACINTOSH : J’étais négociatrice au début des années 90, lorsque la tendance à la baisse des taux a commencé. Je me souviens très bien du jour où la Fed a réduit les taux pour la première fois. On est maintenant dans un cycle de plus de 30 ans de baisse des taux, ou de taux bas, où les obligations ont connu un élan favorable, à la fois de la variation des taux et du coupon.
Mais on voit l’activité de la banque centrale et je l’ai dit dès le début. Les rendements des fonds obligataires traditionnels au Canada ont baissé de 14 % depuis le début de l’année avec la hausse des taux et l’intervention de la banque centrale. Il est important que les clients comprennent cela, ou que les investisseurs comprennent qu’il s’agit d’un choc de prix pour leurs portefeuilles à revenu fixe. Dans cette optique, peut-on parler un peu de l’activité des banques centrales et de ce que l’on anticipe plus spécifiquement pour l’avenir?
JUSTIN FLOWERDAY : Bien sûr. Récemment, on a vu un changement de ton significatif de la part de Powell. Et encore une fois, c’était à la suite de l’IPC et de l’annonce de l’Université du Michigan. Et ce que cela indique vraiment, c’est qu’il est prêt à plonger l’économie en récession afin de supprimer l’inflation et qu’il veut s’assurer d’avoir une inflation à un niveau raisonnable avant de quitter son poste.
Donc je pense qu’il est sur la bonne voie et que rien ne l’arrêtera tant qu’on n’aura pas, non seulement une ou deux, mais trois, quatre, cinq ou six baisses mensuelles consécutives de l’IPC. Quand on aura vu ça, je pense qu’il sentira que sa tâche est presque terminée. Et on pourra commencer à discuter du changement de cap de la Fed. Mais ça ne sera pas le mois prochain. Ça ne sera pas en août, mais dans de nombreux mois.
INGRID MACINTOSH : Oui. Et je pense aussi que, même si le choc est grand pour les prix et les rendements des obligations, c’est en quelque sorte une bonne nouvelle pour l’avenir. Parce qu’on a eu cette dépréciation ou pénalité structurelle sur les épargnants pendant un certain temps avec ces taux historiquement bas. On arrive en fait à un taux de rendement normalisé par rapport au taux sans risque pour les investisseurs obligataires.
Quand on parle de banques centrales, on parle de la gestion de l’aspect demande de l’équation. Mais on sait aussi qu’il y a l’aspect offre de l’équation. Et c’est là que se trouvent certains des facteurs extérieurs. Quelles sont nos perspectives pour certains de ces éléments?
JUSTIN FLOWERDAY : Oui merci, Ingrid. Quand on pense à l’aspect approvisionnement de l’équation, certaines choses sont plus positives que par le passé. Des entreprises envisagent une détente dans certaines chaînes d’approvisionnement. Il y a encore des segments où les choses n’avancent pas aussi vite, et c’est le cas dans les ports de Chine, dans les usines de fabrication en Chine, mais aussi dans les ports de Los Angeles.
On voit donc encore des segments où l’économie ne fonctionne pas de manière aussi fluide qu’on le souhaiterait. En ce qui concerne le pétrole, il s’agit d’un environnement axé sur l’offre. Et une partie du problème, c’est que les deux principaux fournisseurs sur lesquels le monde compte actuellement pour augmenter l’offre ne sont pas en mesure d’ouvrir les vannes.
Il s’agit de l’OPEP et du bassin de pétrole de schiste aux États-Unis. Et c’est le cas à cause d’un manque d’investissement pendant des années. Il n’y a pas eu de volonté d’injecter de l’argent sur le marché, par crainte que le pétrole à 100 dollars ne dure pas et que les taux d’intérêt augmentent. Pour réaliser ce nouvel investissement, on doit faire face à un coût du capital plus élevé.
Et donc, pour tout un tas de raisons, l’offre de pétrole n’a pas repris. Je dirais qu’en ce qui concerne le pétrole, la Fed commence à faire son travail. L’économie commence à faiblir. Et on voit le pétrole commencer à… Il ne sera pas éternellement à 130 dollars. On va le voir redescendre sous les 100 $. Mais pour le ramener à des niveaux vraiment plus bas, il faut que l’offre revienne. Et cela va prendre un certain temps.
INGRID MACINTOSH : Je pense aussi qu’à mesure que les gens sortent de deux ans et demi de confinement pandémique, ils sont probablement moins sensibles aux prix pour les voyages, etc.
Et dans certains cas, ils ont plus d’argent qu’à une époque, mais je pense qu’on aura probablement un retour de balancier sur la demande des consommateurs, une fois que les gens se seront vraiment réhabitués.
OK. Je t’ai un peu mis sur la sellette, Justin, en te faisant parler des taux alors que tu es spécialiste des actions. Passons aux marchés boursiers. Avec des questions éclair. J’adore faire ça. Je te lance des mots et tu me donnes ton avis. Tout d’abord, parlons du secteur financier.
JUSTIN FLOWERDAY : Bien sûr. Tu as entendu les banques canadiennes il y a quelques semaines, Ingrid, les résultats étaient vraiment solides. La croissance des prêts est restée forte. La sensibilité aux taux d’intérêt a commencé à se manifester et on a constaté une augmentation de la marge d’intérêt nette dans toutes les banques. Et le plus important, c’est que les PPC sont à des niveaux vraiment bas. Je pense que la moyenne des PPC pour les banques était de deux à trois points de base.
INGRID MACINTOSH : Pour nos auditeurs, PPC, c’est provisions pour pertes sur créances.
JUSTIN FLOWERDAY : Oui. Provisions pour pertes sur créances… désolé. Et à l’avenir, je ne m’attends pas à une croissance à deux chiffres des prêts. Je pense que la croissance des prêts va baisser de manière significative. Je ne m’attends pas à deux ou trois points de base de provisions pour pertes sur créances. Je m’attends à ce qu’elles augmentent de manière significative au cours des deux prochains trimestres, mais je regarde aussi l’évaluation.
Les banques se négocient maintenant en dessous de 10 fois leur valeur. Et les attentes pour le secteur sont vraiment faibles. Et je pense que, d’une manière générale, le rapport risque-récompense est beaucoup plus favorable qu’il ne l’était, disons, il y a six mois, en particulier dans une perspective de deux à trois ans.
INGRID MACINTOSH : Et donc quand tu dis 10 % sur les ratios, quelle est la moyenne à long terme?
JUSTIN FLOWERDAY : Par le passé, les banques se négociaient entre 10 et 13 fois les bénéfices futurs. Chaque fois qu’elles descendent en dessous de 10 fois, c’est un point d’entrée intéressant, toutes choses égales par ailleurs. Évidemment, des événements peuvent faire dérailler l’économie et les PPC.
On ne pense pas que dans le contexte actuel, les banques vont connaître le genre de pic de PPC que les banques américaines ont connu lors de la crise de 2007-2008. Je sais qu’il y a eu beaucoup de discussions, et au cours des 10 dernières années, la communauté des fonds de couverture aux États-Unis est intervenue et un récit baissier important concernant le logement canadien a été raconté à maintes reprises.
On entend cette histoire tous les trois ans. Et on commence à l’entendre à nouveau. Et je pense que ça va encore être le cas au cours des six à neuf prochains mois. Mais quand je regarde le secteur du logement canadien en tant que partie du bilan des banques… je vais juste donner quelques statistiques.
La moitié des propriétaires canadiens sont entièrement propriétaires de leur maison. La dynamique est donc très différente de celle des États-Unis. Ensuite, si l’on considère les personnes qui ont un prêt hypothécaire, elles auront évidemment plus de difficultés à payer leurs mensualités, car les taux sont plus élevés.
Mais les dévaluations des prêts sont de l’ordre de 50 à 55 %. Et il y a donc une énorme marge pour que les prix baissent. Et ce n’est pas une baisse de prix de 10 % ou de 20 % qui aura un impact réel et significatif sur les bénéfices des banques et, potentiellement, sur leur capital. Il faudra une baisse beaucoup plus importante, de l’ordre de 40 %, pour que les banques commencent à vraiment souffrir.
INGRID MACINTOSH : C’est une excellente perspective. OK, continuons. L’énergie… on a parlé un peu de l’environnement énergétique, mais parlons des actions énergétiques.
JUSTIN FLOWERDAY : Oui. Les producteurs d’énergie d’Amérique du Nord ont connu d’excellents résultats. C’est vraiment remarquable à voir, parce que c’est un renouveau. Et c’est un renouveau pour un groupe qui s’est porté mal pendant la majeure partie de la dernière décennie.
Et je pense en fait que cette mauvaise passade était importante, parce que pendant cette période, elles sont devenues beaucoup plus efficaces et beaucoup plus disciplinées, ce sont des répartiteurs de capitaux beaucoup plus disciplinés. Avec le WTI à plus de 100 $, elles génèrent des flux de trésorerie disponibles importants.
Donc les résultats ont été très bons. Et les actions se sont envolées cette année. Elles vont faire une pause pendant un petit moment. Mais je ne pense pas que le pétrole revienne à 50 $. Et si le pétrole reste au-dessus de 65 $, ces sociétés continueront à générer un flux de trésorerie disponible important et à le reverser aux investisseurs.
INGRID MACINTOSH : OK, la technologie maintenant. La technologie est un secteur qui a été pas mal malmené. Qu’en penses-tu?
JUSTIN FLOWERDAY : Oui, le secteur de la technologie a connu une période difficile. Et cela est en grande partie lié aux taux d’actualisation dont je parlais plus tôt. Mais on observe quelques tendances intéressantes. L’une d’entre elles concerne le marché du travail. Et c’est un peu différent de ce qu’on entend en dehors du secteur de la technologie en ce qui concerne les salaires.
C’est fou, mais de nombreuses sociétés de logiciels ont subi des pressions sur leurs marges au cours des deux dernières années et pas seulement au cours des deux derniers mois. La plupart sont dues à un déséquilibre entre l’offre et la demande d’ingénieurs qui a entraîné une inflation des salaires très élevée pour ce groupe d’employés. Et, ironiquement, à une époque où l’inflation est élevée dans l’économie générale, on constate un ralentissement des tendances en matière de salaires et de technologie.
Les licenciements dans le secteur des logiciels sont au plus haut depuis avril 2020. Cette situation est en partie liée à l’incapacité de lever des fonds sur les marchés privés, et pas nécessairement sur les marchés publics, ce qui conduit à la conservation des liquidités par les entreprises privées qui avaient la possibilité de lever des fonds à leur guise. Et elles ne le peuvent plus.
Elles licencient donc des employés et conservent leurs liquidités. Si cette tendance persiste, les sociétés de notre portefeuille public pourront bénéficier d’un ralentissement des salaires, ce qui, en fin de compte, serait un bon soutien pour les marges.
INGRID MACINTOSH : OK. Dernière question avant de conclure… Anticipe-t-on un penchant pour une capitalisation boursière à l’avenir?
JUSTIN FLOWERDAY : C’est une question intéressante. Et je pense que la façon dont on y pense est moins liée à la capitalisation boursière qu’à la qualité de l’entreprise, à son pouvoir de fixation des prix, à la solidité de son bilan et à la flexibilité de sa structure de coûts. Peuvent-elles s’adapter? Quand je réfléchis à ce dernier point… je pense que les petites capitalisations peuvent être en bonne position.
La dernière fois que les petites capitalisations ont surpassé les grandes capitalisations pendant une période significative ça remonte aux années 70, lorsqu’on a connu un environnement inflationniste similaire à celui d’aujourd’hui. Et je pense que cela s’explique en grande partie par leur capacité d’adaptation et par le fait qu’elles ont pu ajuster leurs structures de coûts un peu plus rapidement que les grandes capitalisations. Ce sera intéressant à observer.
INGRID MACINTOSH : Beaucoup de choses vont être intéressantes à observer à l’avenir. Justin, merci beaucoup. On a couvert un très grand nombre de sujets, des revenus fixes aux taux en passant par l’économie et les actions. Merci beaucoup. Je vais terminer ici. Merci encore de t’être joint à moi.
JUSTIN FLOWERDAY : Merci de l’invitation, Ingrid.
INGRID MACINTOSH : Fantastique! Et pour nos auditeurs, comme toujours, vous trouverez notre plus récent rapport sur les perspectives de répartition des actifs de gestion de patrimoine sur le site de GPTD, ainsi que d’autres commentaires récents et nos dernières ressources sur le leadership éclairé. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter @TDAM_Canada et sur Linkedln à Gestion de Placements TD. Portez-vous bien et soyez prudents!
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