Balado TDAM Talks: Ce que nous réserve l’année 2022, selon Robert Vanderhooft
Ingrid Macintosh, vice-présidente, Gestion de patrimoine TD et cheffe, Aide à la vente, Communications et Stratégie numérique, Gestion de Placements TD; Robert Vanderhooft, premier vice-président, Gestion de Placements TD Inc.
Tandis que 2021 tire à sa fin et que nous pensons à ce que nous réserve l’année à venir, le contexte de placement ne cesse d’évoluer. Inflation élevée, inquiétudes entourant le variant Omicron, ralentissement potentiel de la croissance mondiale : voilà tous des facteurs qui continuent de préoccuper les investisseurs et que les équipes de placement de Gestion de Placements TD (GPTD) continueront de surveiller au début de la nouvelle année. Malgré ces préoccupations, GPTD a beaucoup de raisons d’être optimiste à l’égard de la situation mondiale, car les économies poursuivent leur croissance, quoique plus lentement, et les sociétés demeurent robustes.
Dans un nouveau balado TDAM Talks, Ingrid Macintosh, VP, Gestion de patrimoine TD et chef, Aide à la vente, Communications et Stratégie numérique, GPTD, accueille un invité spécial, Robert Vanderhooft, chef des placements, GPTD. Ils s’entretiennent sur les grands thèmes du marché abordés pendant la diffusion pour conseillers L’année à venir et répondent à d’importantes questions qui y ont été soulevées.
Sujets
- Que réservent les marchés aux investisseurs en 2022? (1:00)
- Verrons-nous une importante correction des cours en 2022? (5:40)
- Éphémère ou transitoire… quel est votre point de vue concernant l’inflation et son impact sur les secteurs de l’économie? Qu’en est-il des taux d’intérêt? (7:20)
- Que pouvez-vous nous dire sur les occasions de placement en Asie et dans le monde? (10:30)
- En quoi notre accent sur les placements ESG influence-t-il la prise de décisions et le processus de placement de GPTD? (12:30)
- Qu’avez-vous à nous dire sur les autres types d’énergie, comme le nucléaire? (16:45)
- Quels sont les risques dont personne ne parle? Et les occasions? (20:00)
Consultez la page Perspectives en vedette de GPTD pour lire l’édition L’année à venir du bulletin Perspectives des marchés (bientôt disponible) et pour écouter d’autres balados. Écrivez à l’équipe de TDAM Talks au td.tdamtalks@td.com pour donner vos commentaires ou recommander des sujets.
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Transcription
ANNONCEUSE : Gestion de Placements TD vous souhaite la bienvenue au balado de cette semaine. À titre de rappel, le présent balado ne peut pas être distribué sans le consentement écrit préalable de Gestion de Placements TD.
INGRID MACINTOSH : L’année 2021 tire à sa fin. Si on se tourne vers l’année à venir, on constate que le paysage continue d’évoluer. Plusieurs facteurs, dont les craintes liées à l’inflation et le variant Omicron, occupent nos équipes de placement. Ici Ingrid MacIntosh, de Gestion de Placements TD ou GPTD.
Aujourd’hui, au balado TDAM Talks, je reçois Rob Vanderhooft, chef des placements à GPTD. Nous allons parler de la récente diffusion L’année à venir de GPTD et répondre à quelques questions clés qui sont ressorties de cette discussion. Rob, bienvenue.
ROB VANDERHOOFT : Merci, Ingrid, je suis heureux d’être ici.
INGRID MACINTOSH : Donc, Rob, la diffusion L’année à venir constitue un événement annuel important ici, à GPTD. C’est là que votre équipe de direction des placements et vous parlez de vos perspectives sur la direction que l’économie va prendre dans la prochaine année. La diffusion s’adresse spécifiquement à nos conseillers, à nos planificateurs et à nos gestionnaires de portefeuille.
Cette année, vous avez commencé la diffusion en parlant des perspectives économiques mondiales et avez indiqué aux auditeurs quelques tendances, perturbateurs et occasions qu’on entrevoit pour 2022. Pour débuter, quelle est votre impression générale sur ce que nous réserve l’année à venir et ce que planifie le Comité de répartition des actifs de Gestion de patrimoine pour s’assurer que les investisseurs sont les mieux placés pour réussir?
ROB VANDERHOOFT : Eh bien, tout d’abord, il faut mentionner que 2021 a été une année exceptionnelle du côté des rendements. Nous avons maintenu une position en risque lié aux actions toute l’année. Nos rendements boursiers ont été légèrement positifs et poursuivront leur lancée jusqu’en 2022. Par contre, on s’attend certainement à des rendements bien inférieurs étant donné les résultats extraordinaires de 2021.
Les marchés se sont pratiquement normalisés et remis du choc et du repli de la pandémie. Notre positionnement consiste encore en une sous-pondération des titres à revenu fixe. On s’attend à ce que les taux augmentent, ce qui serait négatif pour les obligations. On a une légère position en risque lié aux actions. On s’attend à ce que les bénéfices et la croissance économique ralentissent quelque peu par rapport au rythme effréné qu’on a pu observer tout au long de 2021.
Par contre, on demeure assez optimistes. Les indices des directeurs d’achats sont tous plutôt positifs. Les attentes en matière de croissance du PIB aux États-Unis sont de l’ordre de 4 % et la progression serait donc de 9 ou 10 %, ce qui est exceptionnel. La hausse se poursuivra bien après le début de l’année, et les perspectives pour la croissance économique et les résultats des entreprises sont positives. Donc, encore une fois, on n’est pas aussi optimistes qu’au début de 2021, mais on garde une légère position en risque pour commencer 2022.
INGRID MACINTOSH : C’est un excellent aperçu. Merci beaucoup. On veut vraiment que cet épisode soit axé sur certaines des questions clés reçues pendant la diffusion parce qu’on croit qu’elles sont probablement représentatives ce que nos auditeurs ont à l’esprit. La première est intéressante. Donc, par rapport aux nouvelles sur les nouveaux variants, on est encore dans les dernières phases de la pandémie de COVID-19, qui ont grandement fait réagir les marchés suivant l’annonce de la fermeture d’économies tout entières.
Avec les nouvelles positives de la fin de 2021, l’annonce d’excellents bénéfices des sociétés et la remise en place des chaînes d’approvisionnement, quelle est la probabilité d’un repli ou d’une correction des cours en 2022, attribuable aux nouvelles sur la pandémie ou à autre chose? Y a-t-il une autre tempête à l’horizon?
ROB VANDERHOOFT : À ce point-ci, le scénario le plus probable n’est pas celui d’un repli significatif. Les premières indications laissent penser qu’Omicron est beaucoup plus contagieux, mais qu’il entraîne une mortalité bien plus faible. Si cela continue d’être le cas, les répercussions sur l’activité économique ne vont probablement pas être si importantes. On constate que les gouvernements et la population ont peu envie de retourner en confinement. Et donc, on va sûrement continuer à avoir une croissance économique positive. Cela devrait être le cas à moins que ce variant ait des conséquences beaucoup plus négatives que prévu ou qu’un autre variant surgisse.
INGRID MACINTOSH : Y a-t-il d’autres facteurs de repli qui pourraient nous attendre en 2022?
ROB VANDERHOOFT : Oui, on voit où en sont les bénéfices, et plus tôt, j’ai parlé un peu de la corrélation entre les bénéfices et la croissance économique, mais on constate des bénéfices positifs, une révision surprise à la hausse. Il serait surprenant d’assister à un repli significatif des marchés étant donné ces résultats positifs. Une légère correction des cours serait possible, mais on ne s’attend pas à un repli significatif.
INGRID MACINTOSH : Excellentes nouvelles. On va maintenant se tourner vers l’autre point dont tout le monde parle : l’inflation. Est-elle transitionnelle? Est-elle transitoire? Qu’est-ce qui vous préoccupe en ce moment et quelles sont les perspectives sur l’inflation et l’effet qu’elle va avoir sur les différents secteurs de l’économie?
ROB VANDERHOOFT : Je dirais qu’on n’a jamais été de ceux qui pensaient qu’elle serait transitoire. On était certainement bien plus préoccupés par l’inflation que la Réserve fédérale américaine et la plupart des banques centrales. Ainsi, on constate que les prix ou l’inflation des salaires ont beaucoup changé. La reprise sur le marché de l’emploi est excellente en Amérique du Nord et également à l’échelle mondiale.
On constate une hausse de 3 % et plus des règlements salariaux en ce moment. Cette hausse devient sous-jacente et renforce la tendance qu’elle a créée : les règlements salariaux de plus de 3 % deviennent le nouveau plancher. L’inflation des prix est également bonne. Au Canada, l’indice des prix à la consommation était de 4,7 % ce matin. Il s’agit de son point le plus haut depuis 2003. Les États-Unis ont atteint 6,7 %, un nouveau sommet depuis, je crois, 1982.
L’inflation est élevée dans tout le système. Elle est partiellement transitoire ou temporaire, mais ce qui m’inquiète, c’est qu’elle a en grande partie tendance à persister, et c’est certainement le cas des salaires. Les chaînes d’approvisionnement sont également perturbées de toutes sortes de manières, ce qui va être en partie temporaire. On constate aussi une inflation généralisée des prix des produits de base.
C’est le cas des métaux dont le cuivre, le nickel, le zinc et l’aluminium. Un graphique sur cinq ans de ces métaux montre une progression incroyable. On trouve la même chose du côté des produits de base agricoles comme l’avoine, le café, le canola et le blé. Ce sera temporaire pour plusieurs. Ce sera certainement temporaire pour les produits de base agricoles, mais les prix élevés persisteront pour certains métaux.
INGRID MACINTOSH : Je pense aussi que les taux d’intérêt systématiquement bas ont constitué une véritable pénalité pour les épargnants depuis pas mal de temps. Et comme vous l’avez dit au début, vous vous attendez à ce que les taux remontent. Où allons-nous probablement être dans un an ou deux en termes de rendements et de taux pour nos investisseurs?
ROB VANDERHOOFT : C’est ce qui est le plus délicat. C’est là le défi : l’économie ne peut probablement pas accepter des taux d’intérêt bien plus élevés sans décroissance. Il est clair que l’endettement s’est grandement accru du côté des gouvernements en raison des nombreuses mesures de relance budgétaire. Nous croyons que les taux d’intérêt vont un peu augmenter, mais un taux des obligations à 10 ans du Trésor américain de 3 % et la même chose au Canada seraient trop pour les économies. Donc, on ne s’attend pas à ce que les taux atteignent ce point-là, et ce, malgré une hausse probablement importante de l’inflation.
INGRID MACINTOSH : Donc, on se dirige vers une remontée, mais la pente n’est pas trop abrupte. Je vais dévier légèrement la conversation. Sur le terrain, on nous pose beaucoup de questions sur les occasions de placement en Asie. Que pouvez-vous nous dire sur les placements spécifiquement en Chine et au Japon, et en général à l’international?
ROB VANDERHOOFT : Avec la Chine, à ce point-ci, notre position est plus neutre, comme vous avez pu le voir dans notre graphique de répartition des actifs. Le ralentissement en Chine a été plus marqué que normalement, ce qui va avoir des répercussions sur la croissance des bénéfices, entre autres. Nos perspectives à long terme pour la Chine demeurent positives. Une exposition aux titres chinois est essentielle, et la plupart des comptes de placement et des investisseurs les sous-pondèrent. Bref, à long terme, on demeure positifs, mais il y aura en quelque sorte une pause à plus court terme puisque la croissance économique relative est un peu inférieure à la normale.
INGRID MACINTOSH : Je change de nouveau de sujet. Merci pour cette explication. Un thème dont les conseillers et leurs clients parlent beaucoup est les placements ESG. Nous avons toujours porté une attention particulière à ces placements ici, à GPTD. Pourriez-vous nous expliquer comment l’accent mis sur ces placements influence nos décisions et processus de placement, et étant donné que les placements ESG sont de plus en plus présents à l’esprit des investisseurs, quel effet ils auront sur l’ensemble des marchés des capitaux?
ROB VANDERHOOFT : Je pense que vous avez fait une distinction importante ici quand vous avez parlé de l’effet qu’ils auront sur nos manières d’investir. On tient compte des facteurs ESG dans tout ce qu’on fait, donc ils sont vraiment intégrés au processus de placement quand on recherche une croissance durable des bénéfices des entreprises et ils ont une forte corrélation avec les facteurs de durabilité.
Je dirais qu’on prête davantage attention aux aspects risqués des placements ESG, mais le processus fondamental sous-jacent demeure tout à fait le même. Je dirais que l’on constate un effet accru sur les marchés des capitaux, et cela continuera probablement d’être le cas. Une des manifestations de la prise en compte des facteurs ESG a été une réduction des capitaux investis dans les combustibles fossiles, par exemple. Certains régimes de retraite ont complètement éliminé les combustibles fossiles, d’autres ont réduit leur pondération. Moins de capitaux ont été investis dans les domaines pétrolier et énergétique, ce qui a entraîné et entraînera une hausse des cours puisque la production ne suit pas la demande.
L’Arabie saoudite, par exemple, a annoncé l’autre jour que, selon ce qu’elle constate, la réduction des dépenses en immobilisations dans le pétrole et le gaz naturel pourrait entraîner une diminution de 30 % de la production d’ici 2030. On passerait alors de 100 à 70 millions de barils par jour.
INGRID MACINTOSH : C’est énorme.
ROB VANDERHOOFT : Les répercussions sur les marchés des capitaux seraient très importantes. De toute évidence, le facteur d’équilibrage serait les cours, qui seraient beaucoup plus élevés qu’ils le sont à présent. On n’est pas nécessairement d’accord avec cela, mais la réalité est que les budgets d’investissement ont diminué. Ils ont baissé de 30 % en Amérique du Nord pour l’exploration et la production, ce qui persiste probablement en partie.
Le défi est que, même si l’Amérique du Nord est autosuffisante sur le plan énergétique, même si les États-Unis sont autosuffisants sur le plan énergétique, ils dépendent d’une intense activité de forage pour maintenir cette production. Après la première année, la production des puits de gaz de schistes diminue de 60 à 70 % normalement, donc un forage important est requis pour maintenir la production. C’est généralement le cas à l’échelle mondiale. Beaucoup de capitaux sont nécessaires au maintien de la production et, s’ils diminuent, la production suit, et les cours sont le facteur d’équilibrage.
On constate la même chose dans d’autres secteurs aussi. La transition énergétique ne se fait pas en douceur à ce point-ci. À long terme, on s’attend à une demande positive pour le cuivre, le nickel, le zinc, l’aluminium et le lithium, qui sont tous requis pour l’électrification et les infrastructures nécessaires à l’essor des véhicules électriques, entre autres. Mais le nombre de mines de cuivre, de nickel et d’aluminium, donc de bauxite, n’augmente pas, ce qui signifie qu’on pourrait être dans une période de hausse continue des prix dans le secteur des produits de base.
INGRID MACINTOSH : J’ai quelques questions à vous poser relativement à ce que vous venez de dire. Premièrement, qu’est-ce qui pourrait se passer du côté des énergies de substitution comme le nucléaire devant une nouvelle tarification fondamentale du carbone?
ROB VANDERHOOFT : Oui, je crois certainement que ce devrait être un facteur important. La Chine, par exemple, consomme environ 50 % du charbon annuellement dans le monde et génère donc d’immenses émissions de CO2. La production nucléaire du pays est maintenant de 4,9 %, et elle augmente rapidement. Cela aura un effet majeur sur ses émissions ou cela devrait en avoir un.
La transition du charbon au gaz naturel a un effet très important, et c’est encore plus marqué avec la transition du charbon au nucléaire. Mais le défi du nucléaire, c’est qu’il faut changer les processus qui l’accompagnent, il faut accélérer le processus réglementaire. Le cycle réglementaire du nucléaire est de huit ans et il faut parfois de deux à trois ans pour construire les installations, dans certains cas.
Le défi est donc de réduire les délais réglementaires pour donner une plus grande place au nucléaire à l’avenir et qu’il soit une énergie de base plus importante que le charbon. Mais ce sera un grand défi, mais je crois que ce sont des conversations qu’il faut avoir pour que le nucléaire ait le statut de carburant vert.
INGRID MACINTOSH : Je crois qu’on pourrait avoir une conversation complète, Rob, sur ce qui favorise le changement et le pouvoir de l’engagement dans le cadre d’une stratégie ESG, mais je vais mettre ce thème sur pause pour le moment. Ce que je comprends de vos remarques, c’est qu’il y a beaucoup de choses à prendre en considération, et pas seulement le secteur du carbone, mais du côté des entreprises en général. Je sens aussi que si on regarde en arrière, on a vu l’ensemble des résultats monter dans les deux dernières années avec la reprise ayant suivi le premier repli causé par la COVID-19. Mais discutons de l’importance, dans ce contexte, de la sélection des titres et de vos perspectives à ce sujet.
ROB VANDERHOOFT : Je pense qu’avec les rendements inférieurs auxquels on s’attend au début de 2022, la sélection des titres devient encore plus importante. On croit qu’il s’agit d’une excellente occasion de différenciation. La sélection va jouer un rôle clé en 2022, tout comme les éléments ESG et les facteurs de risque. La différenciation entre les entreprises va continuer d’être importante.
INGRID MACINTOSH : Pour nos auditeurs qui n’ont pas écouté notre récent balado avec Justin Flowerday , chef, Recherche sur les actions à GPTD, on y a parlé de ce que notre très grande équipe d’analystes de recherche sur les actions fait pour décortiquer ces facteurs, dont je vous encourage à écouter l’épisode.
Mais pour revenir à vous, Rob, on a abordé de nombreux sujets aujourd’hui : l’inflation, Omicron, l’Asie, le nucléaire, le pétrole. Pour terminer, discutons des risques de baisse et des occasions à venir. Pensez-vous qu’il existe actuellement un risque dont personne ne parle? Et quelle serait une excellente occasion dont personne ne parle? Mais abordons d’abord les risques.
ROB VANDERHOOFT : Oui, on a discuté rapidement d’un des risques : un supercycle des produits de base. On ne parle pas d’un cycle court ici, mais d’un cycle prolongé qui, encore une fois, pourrait entraîner de l’inflation pendant très longtemps. Il est clair que c’est inquiétant. Les variants de la COVID-19 sont également une préoccupation continue. Il semble qu’Omicron ait une contagion accrue, mais une mortalité inférieure.
Par contre, si un variant entraînait plus de mortalité, ce serait très inquiétant. Ce sont certains des risques à signaler à ce point-ci. Bien sûr, l’endettement demeure préoccupant. Comme je l’ai indiqué, les mesures de relance budgétaire ont été très importantes et devront être remboursées à un certain point. Cela signifie qu’il y aura probablement une augmentation généralisée des impôts et des taxes. Les mesures de relance budgétaire se transforment donc en freinage budgétaire puisqu’il faut les rembourser à long terme.
Ce degré d’endettement met aussi de l’avant et amplifie certains des risques dans l’économie. Ce sont là quelques risques qu’on envisage.
INGRID MACINTOSH : Ce sont les plus importants. Et maintenant, puisque je ne veux pas terminer en parlant de risques, changeons de sujet. Quelles sont de bonnes occasions dont personne ne parle?
ROB VANDERHOOFT : Eh bien, si on se tourne vers 2022, on s’attend encore à des rendements raisonnablement élevés. On pourrait être surpris par la résolution de certains retards, certains problèmes de transport. Si ces problèmes étaient résolus, l’activité économique s’améliorerait, et cela limiterait aussi la pression sur l’inflation. Ce serait de toute évidence plutôt positif.
Les bénéfices ont continué de nous surprendre. La révision des bénéfices a également été positive. On peut donc envisager que les rendements auxquels on s’attend en 2022 soient un peu plus élevés grâce à cela. Donc, on maintient une exposition positive au risque pour 2022. Je dirais qu’on est raisonnablement optimistes à ce point-ci et que notre position de risque est également raisonnable.
INGRID MACINTOSH : On a couvert une foule de sujets aujourd’hui. Merci d’avoir été des nôtres et d’avoir fait pratiquement le tour de la diffusion L’année à venir pour nos auditeurs.
ROB VANDERHOOFT : Merci.
INGRID MACINTOSH : À tous nos auditeurs, soyez à l’affût de la publication L’année à venir du bulletin Perspectives des marchés, qui sera bientôt disponible à la page Perspectives en vedette de GPTD. Consultez aussi le site régulièrement pour voir nos nombreux articles sur le leadership éclairé, commentaires sur les marchés et perspectives pour 2022.
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Renseignements importants
Ces renseignements ont été fournis par Gestion de Placements TD aux fins d’information seulement. Ils proviennent de sources jugées fiables. Ces renseignements n’ont pas pour but de fournir des conseils financiers, juridiques, fiscaux ou de placement. Les stratégies de placement, de négociation ou de fiscalité devraient être étudiées en fonction des objectifs et de la tolérance au risque de chacun.
Le présent balado peut contenir des déclarations de nature prévisionnelle et qui peuvent comprendre des termes comme « prévoir », « s’attendre à », « anticiper », « envisager », « croire », « estimer », ainsi que les formes négatives de ces termes. Les déclarations prospectives sont fondées sur des prévisions et des projections à propos de facteurs généraux futurs concernant l’économie, la politique et les marchés, comme les taux d’intérêt et de change, les marchés boursiers et financiers et le contexte économique général; on suppose que les lois et règlements gouvernementaux en matière de fiscalité ou autre ne changeront pas et qu’aucune catastrophe ne surviendra.
Les prévisions et les projections à l’égard d’événements futurs sont, par leur nature, assujetties à des risques et à des incertitudes que nul ne peut prévoir. Les prévisions et les projections pourraient s’avérer inexactes dans l’avenir. Les déclarations prospectives ne garantissent pas les résultats futurs. Les événements réels peuvent différer grandement de ceux qui sont exprimés ou sous-entendus dans les déclarations prospectives. De nombreux facteurs importants, y compris ceux énumérés plus tôt, peuvent contribuer à ces écarts.
Vous ne devez pas vous fier aux déclarations prospectives. GPTD est une filiale en propriété exclusive de La Banque Toronto-Dominion.
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