Transcription
NARRATRICE : Gestion de Placements TD vous souhaite la bienvenue au balado de la semaine. À noter que ce balado ne peut être distribué sans le consentement préalable de Gestion de Placements TD.
INGRID MACINTOSH : Bonjour et bienvenue à l’édition de cette semaine de TDAM Talks. Je suis votre animatrice, Ingrid Macintosh, de Gestion de Placements TD. Aujourd’hui, nous allons parler de la répartition des actifs à Gestion de Placements TD. Nous gérons plus de 100 milliards de dollars d’actifs en solutions gérées ou en stratégies de répartition des actifs pour des gestionnaires de portefeuille. Ce total combine des placements alternatifs, en actions et en titres à revenu fixe que nous gérons avec rigueur pour répondre aux besoins de nos clients.
Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Jing Roy et Jimmy Xu, qui sont tous deux gestionnaires principaux de portefeuille dans notre équipe de répartition des actifs. Bienvenue à tous les deux.
JING ROY : Merci, Ingrid.
INGRID MACINTOSH : Très bien. Je suis très heureuse d’entendre de nouvelles voix dans le balado d’aujourd’hui. Vous travaillez tous les deux pour Gestion de Placements TD depuis un certain temps. Vous êtes de vrais leaders. Vous êtes connus un peu partout. Vous participez à Money Talk de BNN. Vous prenez souvent la parole lors d’événements destinés aux clients. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet de ce balado, j’aimerais que notre auditoire vous connaisse un peu mieux.
Jing, commençons par vous. Pouvez-vous me parler un peu de vous, de votre parcours et de votre rôle dans l’équipe de répartition des actifs de Gestion de Placements TD?
JING ROY : Avec plaisir! Je fais partie de l’équipe de gestion de portefeuilles multiactifs. Nous avons une approche d’équipe. Nous adoptons des stratégies mondiales stratégiques, tactiques et de répartition des actifs à rendement absolu pour les solutions gérées de la TD. Je travaille à Gestion de Placements TD depuis près de 10 ans. J’ai étudié la finance, l’économie et les mathématiques, puis j’ai fait mes premières armes en tant qu’analyste financier axé sur les courtiers. J’ai travaillé dans une très longue liste de secteurs.
Au fil des ans, je suis passé à des secteurs davantage fondés sur les paramètres macroéconomiques. C’est une vraie bénédiction pour moi, parce que ça me permet de trouver comment intégrer l’analyse fondamentale ascendante avec l’approche descendante dont on a besoin au sein de l’équipe de répartition des actifs.
INGRID MACINTOSH : Avec ce parcours, vous apportez beaucoup d’angles de vue différents au cadre décisionnel. Récemment, je vous ai vu parler des options avec Greg Bonnell dans MoneyTalk. Excellente entrevue. Pour notre auditoire, pouvez-vous parler un peu de vous, et nous expliquer votre parcours et votre rôle dans l’équipe de répartition des actifs?
JIMMY XU : Certainement, Ingrid. J’adore l’univers des options. Je viens du domaine de l’ingénierie et des mathématiques. Pour moi, les options sont l’instrument mathématique le plus parfait pour frapper en plein dans le mille. Quand on y pense, les options comportent un risque lié aux actions – c’est là qu’interviennent les paramètres fondamentaux. Les taux d’intérêt fluctuent, ce qui fait fluctuer les prix – c’est le volet macroéconomique. En fin de compte, la volatilité est une manifestation du comportement des marchés.
Si vous regroupez tout cela dans un seul et même instrument bien ficelé, vous avez un outil extrêmement puissant. Et dans notre équipe, les options sont un outil très important non seulement pour gérer le risque, mais aussi pour tirer parti des perturbations du marché.
Je crois que souvent, les gens associent la répartition des actifs à des catégories à long terme uniquement – les actions, les titres à revenu fixe, les placements alternatifs. Mais en réalité, les options sont un autre outil pour obtenir ou réduire des expositions à des titres. Je vous imagine en train de raconter cette histoire, comme si vous étiez en train de jouer à un jeu vidéo, que vous aviez plein de leaders différents et que c’était le plus beau jour de votre vie.
INGRID MACINTOSH : On va revenir un peu plus à l’essentiel et on va commencer à parler de ce qu’on observe sur les marchés et de notre stratégie. La décision de la Banque du Canada, qui a finalement décidé de maintenir son taux directeur à la dernière réunion, a fait beaucoup parler d’elle. Que pensez-vous des hausses que l’on a connues? Faut-il s’attendre à de nouvelles hausses?
Quel est le point de vue de l’équipe de répartition des actifs en ce moment?
JING ROY : En ce moment, on se rapproche de la fin d’un cycle de resserrement, ce qui donne au marché boursier des raisons d’être optimiste. Par ailleurs, le sommet de la phase d’expansion est derrière nous, et on se dirige lentement vers un ralentissement pour glisser enfin vers une récession modérée qui, d’après les prévisions, aura lieu vers la fin de cette année ou au début de l’an prochain.
Tout cela résulte du resserrement des conditions de crédit. C’est l’une des conséquences d’un cycle de resserrement. Voilà pour nos prévisions. Il y a une bonne nouvelle. Puisque l’on va bientôt atteindre le taux maximal, les corrélations entre les actions et les obligations se remettent à fonctionner. Contrairement à l’an dernier, où les obligations et les actions ont chuté simultanément, et où il était très difficile de gérer le risque dans le portefeuille, surtout pour les investisseurs prudents.
Cette année, les obligations vont commencer à devenir attrayantes, car la croissance va se mettre à ralentir. Et les taux n’ont jamais été aussi élevés depuis 20 ans. C’est donc très intéressant.
INGRID MACINTOSH : Je crois vraiment que depuis la crise financière de 2008, il y a eu une pénalité structurelle pour les épargnants qui ne pouvaient pas se trouver du côté du spectre où le risque est le plus faible. On a connu une forte correction des taux, qui a été douloureuse à surmonter en 2022. Pour en revenir à ce que vous avez dit, les deux catégories d’actif n’ont pas été dans notre sens, mais on constate maintenant une réévaluation des titres à revenu fixe et les perspectives s’améliorent.
Pour notre auditoire, parlez-vous du point de vue du Comité de répartition des actifs en ce qui concerne les titres à revenu fixe et les actions? Je sais que nous surpondérons encore au maximum les titres à revenu fixe, mais peut-être pouvez-vous nous en dire un peu plus.
JING ROY : Nous surpondérons au maximum les titres à revenu fixe, car il s’agit de la meilleure catégorie d’actif sur le plan du rendement du capital ajusté au risque et du rendement global. Si l’on se place dans le contexte d’une catégorie d’actif plus vaste parmi laquelle nous pouvons choisir, le plus grand rival, ce sont bien sûr les actions. La mauvaise nouvelle dans ce cycle, c’est le tiraillement des actions dans deux sens opposés. En ce moment, le marché s’attend à une baisse des taux et commence à en tenir compte, ce qui soutient le ratio d’évaluation boursière. Mais dans le même temps, on fait face à un cycle de révision à la baisse des bénéfices des actions.
On est donc en présence de forces contraires qui, dans ce contexte, compliquent un peu la tâche pour ce qui est du rendement des actions. Par conséquent, il est préférable d’investir dans des titres à revenu fixe dont les rendements sont plus stables et dont le taux est très intéressant.
INGRID MACINTOSH : Oui. En plus du taux obligataire, il est possible que les taux baissent par rapport à leur niveau actuel, ce qui procure aussi un gain en capital. Tout à fait. Sur le continuum des titres à revenu fixe. Récemment, David Sykes et Justin Flowerday ont participé à un balado. David a réitéré son point de vue à l’égard des titres à revenu fixe, mais il espère aussi que plus tard cette année ou au début de l’année prochaine, une série de signaux nous indiqueront que le moment est venu de revenir sur ce marché.
Et je crois que l’on a vu beaucoup d’investisseurs se réfugier dans des catégories d’actif plus sûres, voire se rabattre sur les liquidités, en attendant que la tempête se calme. J’aime bien la façon dont vous exprimez cela : les taux à leur sommet et peut-être un peu plus de visibilité à l’avenir. C’est fantastique. Jimmy, pouvez-vous nous en dire un peu sur les perspectives pour les actions et sur les points de vue du Comité de répartition des actifs?
JIMMY XU : Bien sûr. Si on revient sur les événements de cette année et si on regarde simplement les manchettes, on constate qu’il y a beaucoup d’anxiété, beaucoup d’inquiétude au sujet des rendements des actions. L’indice S&P 500 TSX est en hausse d’environ 5 %. Je pense que c’est assez respectable sur une période de quatre mois.
INGRID MACINTOSH : Si on fait abstraction de 2022. Oui, je suis d’accord avec vous.
JIMMY XU : Bien sûr, cet indice revient de très, très loin. Mais si vous creusez un peu, et surtout si vous prenez l’indice S&P 500, l’ampleur du redressement est très faible. On ne doit cette reprise qu’aux actions technologiques. En dehors de ce secteur, le titre moyen de l’indice S&P 500 ne s’est pas très bien comporté. Pour ce qui est de l’avenir – et je crois que mes propos complètent ceux de Justin – on demeure très prudents dans nos perspectives à l’égard des actions.
Par exemple, on s’attend toujours à une baisse des bénéfices futurs. Si l’on examine les évaluations, les actions ne semblent pas bon marché, surtout par rapport aux titres à revenu fixe. Compte tenu de ces deux facteurs, on s’attend à des rendements très modestes. Mais évidemment, cette situation ne va pas durer éternellement. La nuit est toujours plus sombre avant l’aube.
Il y a plusieurs éléments qui nous mettent plus à l’aise d’injecter un peu de risque dans un portefeuille, en particulier des actions. D’abord, bien sûr, l’inflation. Depuis environ un an, c’est le sujet brûlant. L’inflation va continuer de baisser de façon plus durable, ce qui nous permet de nous sentir plus à l’aise d’investir sur les marchés boursiers.
Il faut aussi que le risque explose. Tout semble plutôt calme. L’indice VIX s’est négocié autour de 17, soit la moyenne à long terme. On aimerait qu’il atteigne un sommet. Il faudrait qu’une dernière lame de fond fasse le grand ménage pour que l’on puisse repartir sur de nouvelles bases. Il faut que les conditions financières continuent de s’améliorer.
Il est vrai qu’on a observé une nette amélioration cette année, après la crise bancaire aux États-Unis, mais il faut que cette amélioration se poursuive. Une fois tous ces éléments en place, nous serons plus à l’aise d’assumer le risque lié aux actions. Il est certain que pour nous, ce jour n’est pas encore venu.
INGRID MACINTOSH : Là encore, il s’agit de gérer d’énormes portefeuilles et la répartition des actifs dans des marchés qui manquent sans doute de liquidité. Je vais d’abord vous poser la question à vous, Jimmy, parce que vous allez me dire que vous adorez les options. Parlez-nous de la façon dont vous gérez vos expositions, et de la façon dont vous gérez avec agilité un contexte de ce type dans le cadre de votre modèle opérationnel.
JIMMY XU: Très bonne question! Dans notre domaine, on s’efforce de ne pas se laisser influencer par le bruit à court terme. Nous avons un processus de placement extrêmement solide et rigoureux. On observe la situation – pas seulement la situation actuelle, mais la situation dans trois mois, six mois, un an ou plus. Et c’est vraiment notre point d’ancrage pour la réorientation de nos portefeuilles, si on doit le faire.
Ceci dit, à court terme, je dois vraiment revenir aux options, et je peux ajouter beaucoup de valeur. Vous pouvez ajouter de la valeur avec des options intéressantes dans des marchés qui ne vont nulle part. On peut ajouter de la valeur quand les marchés fluctuent fortement dans un sens ou dans l’autre, parce que le marché des options vous donne la souplesse nécessaire. Et c’est un outil très important dans notre trousse.
INGRID MACINTOSH : Voilà donc pour l’ajout d’un rendement supplémentaire, mais pouvez-vous aussi nous parler un peu du rapport risque-avantage et de la façon dont vous gérez le risque avec les options?
Les options peuvent offrir d’excellents niveaux de protection. Parfois, quand vous voyez les marchés devenir très nerveux et que vous observez certains comportements, vous pouvez acheter une protection en cas de baisse si vous vous inquiétez d’un repli. Et il arrive que ces protections rapportent à un ratio d’un pour un. Imaginez que votre maison prenne feu. Si vous avez cette protection dans votre portefeuille, elle vous donne une valeur de remplacement.
C’est la valeur que vous donnent les options en période de forte incertitude.
Oui, tout à fait. Dans ce type de contexte, c’est fantastique d’avoir une boîte à outils aussi fournie. Je vais vous poser presque la même question. Comment abordez-vous cette question? Comment faites-vous pour rester agile dans un marché tel que celui-ci?
JING ROY : Notre philosophie, c’est d’être très différents et créatifs, parce qu’on doit éviter toute pensée très déterministe. On doit examiner la probabilité d’un changement et la probabilité de différents niveaux de résultats. Grâce à ce processus et à cet état d’esprit, on a un socle qui nous permet d’être agiles et d’utiliser des outils appropriés pour exprimer notre point de vue. Dans tout ce qu’on fait, on a un objectif en tête et un outil de facilitation.
C’est formidable d’avoir une trousse à outils aussi fournie. L’un de ces outils, ce sont les options. On peut s’en servir pour mettre en place une structure dans laquelle on extrait la composante constante et prévisible des flux de liquidités, et où on laisse de côté la composante volatile. Et on sait bien mettre en place de telles structures pour les investisseurs. Deuxièmement, comme on dispose d’une vaste trousse à outils, certains actifs ne sont pas accessibles au public.
Le secteur des infrastructures, par exemple, tire parti de la transition énergétique, et cette tendance n’est pas près de s’essouffler. Les structures de capital dans ce secteur sont parfois très intéressantes, et elles ne sont pas sensibles aux hausses de taux d’intérêt. Dans les périodes de transition comme celle-ci, c’est le genre d’outils que l’on peut utiliser pour s’assurer de préserver le capital. Et ensuite, on est en position de force quand vient le temps de prendre des risques.
INGRID MACINTOSH : Et je pense que c’est vraiment un facteur de différenciation pour nous, à Gestion de placements TD. Que ce soit dans le domaine des actions, des titres à revenu fixe, des placements alternatifs, qu’il s’agisse des infrastructures ou de la dette privée, ou encore de l’immobilier à l’échelle mondiale. Il y a tellement d’outils que l’on peut ajouter à notre arsenal pour obtenir des résultats non corrélés aux catégories d’actif plus traditionnelles auxquelles les gens ont accès. Et on peut les gérer de façon dynamique selon les évolutions du marché, grâce à ce que l’on sait et à nos outils.
C’est vraiment très intéressant. J’adore cette conversation. Je suis un peu connue pour la série de questions-éclairs que je pose dans chaque balado. Vous êtes prêts? Je vais vous lancer un ou deux mots, peut-être un peu plus pour être mathématiquement exacte, mais je veux simplement avoir vos réactions rapides sur des sujets d’actualité.
On commence avec Jimmy. Les CPG. Je constate une tendance à utiliser les CPG comme instruments de placement.
JIMMY XU : Si je devais répondre en un mot, ce serait « sous-optimal ». Permettez-moi de m’expliquer. Disons que vous êtes un investisseur et que vous savez que vous aurez besoin de liquidités dans les six ou douze prochains mois. Le CPG est assorti d’un taux d’intérêt de 5 %.
Excellent choix. Je prends. Super. Mais la plupart des investisseurs ne sont pas dans cette situation. Et en tant que gestionnaires de portefeuille, on ne se contente pas du statu quo. Un rendement 5 % semble intéressant, mais comment faire mieux? Je pense que les titres à revenu fixe offrent des taux comparables, tout en vous donnant en plus la possibilité d’une plus-value du capital.
Si, comme on s’y attend, les taux d’intérêt baissent, vous bénéficierez non seulement d’un gain en capital, mais aussi d’une protection si vous détenez des actifs un peu plus risqués dans votre portefeuille. Conclusion : je vois que vous avez un bon taux pour votre épargne, mais on peut certainement faire mieux.
INGRID MACINTOSH : Oui, pour une perspective de placement à long terme, c’est un placement à court terme. Et même aujourd’hui, les CPG couvrent à peine l’inflation. Ce qui signifie que chaque jour où vous laissez votre argent dans un CPG, vous perdez du pouvoir d’achat. Bien, voici maintenant une question délicate : « La chute des prix de l’immobilier au Canada. »
JING ROY : J’aimerais développer ce sujet. Je pense que le processus de normalisation à un niveau conforme aux perspectives de taux d’intérêt va prendre du temps, parce que la plupart des prêts hypothécaires sont des prêts à remboursement d’intérêts seulement et que les gens peuvent prolonger l’échéance de ces prêts. Le jour où il faudra faire face aux conséquences est donc repoussé et on pourra facilement les gérer, à moins que le marché de l’emploi ne s’effondre.
Comme on le dit très justement, si vous gardez votre emploi, ce n’est qu’une récession, mais si vous perdez votre emploi, c’est la fin du monde. À l’heure actuelle, les perspectives pour l’immobilier dépendent de la danse délicate de la croissance de la population due à l’immigration et de la résilience des revenus des ménages. D’après les chiffres de l’emploi, on est sur la bonne voie.
INGRID MACINTOSH : Oui, maintenant que l’on a plus de visibilité et que l’on est en bonne voie, je pense que la confiance des gens s’est améliorée. Et au-delà de ce facteur, je pense que l’immobilier s’est beaucoup calmé après la surchauffe que l’on a connue pendant la COVID. Mais comme vous le dites, je pense que le facteur démographique favorable au Canada va continuer de nous soutenir.
La prochaine question s’adresse à vous deux. Je dois avouer que mon opinion est biaisée, car mon mari est géologue. Jimmy, quelles sont vos perspectives pour l’or?
JIMMY XU : Je pense qu’à l’heure actuelle, l’or est très corrélé à d’autres catégories d’actif. Si vous prenez la récente remontée, il faut examiner les facteurs qui la sous-tendent. Elle découle de la baisse des taux d’intérêt. Elle découle de la faiblesse du dollar américain, qui découle elle-même de la baisse des taux d’intérêt. Le prix de l’or augmente, et il semble bien plus corrélé aux titres à revenu fixe que ce à quoi les gens sont habitués.
INGRID MACINTOSH : Et vos perspectives pour l’avenir?
JIMMY XU : Si les taux d’intérêt et le dollar américain continuent de baisser par rapport aux niveaux actuels, l’or devrait continuer de se redresser. Mais il y a beaucoup de forces contraires. Si l’inflation recommence à augmenter, les banques centrales devront revoir leurs prévisions de taux d’intérêt, et la situation sera complètement différente.
INGRID MACINTOSH : Et vous, Jing, quelles sont vos perspectives pour l’or?
JING ROY : Positives. Voilà, c’est tout. J’aimerais développer ce sujet. En général, l’or enregistre un rendement supérieur quand la croissance réelle commence à s’essouffler et que les conditions financières commencent à s’assouplir. Et les conditions financières pourraient s’assouplir pour deux raisons. D’abord, une erreur de politique. Une baisse hâtive des taux alors que la croissance et l’inflation sont encore élevées. Ou alors, si la croissance ralentit vraiment et que la banque centrale réduit les taux parallèlement au ralentissement de l’inflation.
Dans ces deux scénarios, l’or remonterait et à plus court terme, si l’on considère l’attrait de l’or comme réserve de valeur alternative – surtout avec la saga du plafond d’endettement qui ébranle la confiance totale dans le dollar américain – je crois qu’à court terme, l’or va bénéficier d’un bon coup de pouce.
INGRID MACINTOSH : J’aime cette perspective. Je vais en parler à mon mari. Non, je vais plutôt vous poser une autre colle. Et pour nos auditeurs, on enregistre le mardi 25 avril. Il y aura donc un léger décalage avec les résultats connus. Jimmy, quelle est votre position sur les Maple Leafs de Toronto?
JIMMY XU : C’est amusant que vous parliez de position. En tant que négociateur d’options, je pense que la position des Leafs pour une place au deuxième tour est devenue plus dans le cours.
INGRID MACINTOSH : D’accord. Et Jing, qui va gagner selon vous?
JING ROY : Les Leafs, c’est sûr.
INGRID MACINTOSH : Voilà. Excellente conversation. Merci beaucoup à tous les deux. C’était vraiment un plaisir de discuter avec vous et de découvrir en quoi la diversité de vos parcours et de vos points de vue apporte de fantastiques outils à notre équipe de répartition des actifs pour servir nos clients. Pour ceux qui nous écoutent, vous trouverez sur le site de GPTD le bulletin Points de vue du Comité de répartition des actifs de Gestion de patrimoine récemment publié, ainsi que d’autres commentaires et articles de leadership éclairé.
Et comme toujours, vous pouvez recevoir les dernières nouvelles de Gestion de Placements TD. Suivez-nous sur Twitter à @TDAM_Canada et sur LinkedIn à TD Asset Management. Jimmy et Jing, merci beaucoup.
JING ROY : Merci de nous avoir invités!
JIMMY XU : Merci!
INGRID MACINTOSH : Au revoir, et bonne journée.
Renseignements importants
NARRATRICE :
Les renseignements aux présentes ont été fournis par Gestion de Placements TD Inc. à des fins d’information seulement. Ils proviennent de sources jugées fiables. Ces renseignements n’ont pas pour but de fournir des conseils financiers, juridiques, fiscaux ou de placement. Les stratégies fiscales, de placement ou de négociation devraient être étudiées en fonction des objectifs et de la tolérance au risque de chacun.
Le Comité de répartition des actifs de Gestion de patrimoine TD (le « Comité ») est formé de divers professionnels des placements de la TD. Le Comité a le mandat de publier des perspectives trimestrielles qui présentent un point de vue concis sur la situation à prévoir sur les marchés pour les 6 à 18 mois à venir. Ces conseils ne garantissent pas les résultats futurs, et les événements sur les marchés peuvent se révéler sensiblement différents de ceux implicitement ou explicitement formulés dans les perspectives trimestrielles du Comité. Les perspectives trimestrielles ne remplacent pas les conseils de placement.
Le présent balado peut contenir des déclarations prospectives qui sont de nature prévisionnelle et pouvant comprendre des termes comme « prévoir », « s’attendre à », « compter », « croire », « estimer », ainsi que les formes négatives de ces termes. Les déclarations prospectives sont fondées sur des prévisions et des projections à propos de facteurs généraux futurs concernant l’économie, la politique et les marchés, comme les taux d’intérêt, les taux de change, les marchés boursiers et financiers, et le contexte économique général; on suppose que les lois et règlements applicables en matière de fiscalité ou autres ne feront l’objet d’aucune modification et qu’aucune catastrophe ne surviendra. Les prévisions et les projections à l’égard d’événements futurs sont, de par leur nature, assujetties à des risques et à des incertitudes que nul ne peut prévoir. Les prévisions et les projections pourraient s’avérer inexactes dans l’avenir. Les déclarations prospectives ne garantissent pas les résultats futurs. Les événements réels peuvent différer grandement de ceux qui sont exprimés ou sous-entendus dans les déclarations prospectives. De nombreux facteurs importants, y compris ceux énumérés plus haut, peuvent contribuer à ces écarts. Vous ne devriez pas vous fier aux déclarations prospectives.
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