![]() |
![]() |
![]() |
|
![]() |
Résultats financiers des principaux segments des produits des Services bancaires en grosLes revenus des services aux grandes entreprises ont reculé de 57 %, passant de 752 millions de dollars en 2002 à 326 millions de dollars en 2003. Cette diminution tient compte i) du reclassement de 11,2 milliards de dollars de prêts et d’acceptations bancaires (plus de 50 % de l’ensemble du portefeuille de prêts) dans le portefeuille de prêts secondaires au début de 2003; ii) des coûts plus élevés engagés pour acquérir une protection de crédit à l’égard du portefeuille de prêts principaux; et iii) des actifs moins élevés dans le portefeuille de prêts principaux en raison d’un ralentissement des activités de prêts aux grandes entreprises. Les revenus provenant des services de placement et des marchés financiers ont diminué de 11 %, passant de 1 757 millions de dollars en 2002 à 1 559 millions de dollars en 2003. Les revenus provenant des services de placement et des services de prise ferme ont augmenté par rapport à l’exercice précédent, témoignant des meilleures conditions du marché et de l’amélioration de nos classements et de notre part de marché. Ces gains ont été atténués par la performance plus faible des services de négociation de nos activités de produits structurés expliquée par le niveau réduit des opérations structurées pour de grande sociétés et la baisse de la volatilité du marché. Les revenus provenant des portefeuilles de valeurs du compte de placement, constitués d’actions publiques et privées, ont été légèrement inférieurs en 2003 en raison des gains nets moins élevés dégagés par les valeurs mobilières. Compte tenu de la hausse des gains non matérialisés dans le portefeuille, qui sont passés de 228 millions de dollars à la fin de 2002 à 429 millions de dollars à la fin de 2003, l’ensemble du portefeuille a produit en 2003 de bien meilleurs résultats qu’en 2002. Le portefeuille de prêts secondaires a été établi à la fin de l’exercice 2002 et représentait alors un peu plus de la moitié du total du portefeuille de prêts. La majorité du risque se retrouvait dans les secteurs des communications et des services publics et presque exclusivement à l’étranger. Le rendement global de chaque relation client a constitué un critère important dans le partage du portefeuille entre prêts principaux et prêts secondaires. Le portefeuille de prêts secondaires représente les comptes pour lesquels la relation risque-rendement n’était pas satisfaisante. La stratégie à l’égard du portefeuille de prêts secondaires consiste à procéder de manière proactive à son élimination rapide de sorte à maximiser le rendement pour les actionnaires et favoriser le redéploiement éventuel de ce capital. Nous avons réduit de manière proactive ce portefeuille qui est passé de 11,2 milliards de dollars à 4,2 milliards de dollars à la fin de 2003, libérant environ 600 millions de dollars du capital investi et 8 milliards de dollars de l’actif pondéré en fonction des risques. Au cours de 2003, le portefeuille de prêts secondaires a généré des revenus de 136 millions de dollars, déduction faite de pertes de 113 millions de dollars sur la vente d’actifs et d’instruments dérivés, et compte tenu de la libération de 80 millions de dollars des provisions sectorielles, pour un revenu net de 103 millions de dollars. La Banque fournissait des services financiers au groupe de sociétés Enron, ancienne relation client qui fait maintenant partie du portefeuille de prêts secondaires. Avec la faillite d’Enron, la Banque, comme bien d’autres institutions financières, s’est retrouvée au cœur d’un bon nombre d’enquêtes des organismes de réglementation et de poursuites. Ces enquêtes et poursuites en sont à leurs premiers stades et leur dénouement est difficile à prévoir pour le moment. Bien que la Banque considère que ses actions étaient légales et conformes aux pratiques alors en vigueur sur le marché, elle reconnaît que le contexte de prestation de services financiers a changé depuis l’affaire d’Enron et d’autres révélations de malversations et, par conséquent, elle adapte ses processus de financement de grandes sociétés afin de répondre aux nouvelles attentes.
Services bancaires en gros
|