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Comité de répartition des actifs de Gestion de patrimoine TD approche de positionnement
Pour terminer le deuxième trimestre, notre portefeuille accorde une légère surpondération aux actions mondiales et aux placements alternatifs, et une légère sous-pondération aux titres à revenu fixe. Nous présentons ci-dessous la justification de ce positionnement et nos perspectives pour chaque catégorie d’actif.
Le Comité de répartition des actifs de Gestion de patrimoine TD se réunit chaque mois pour évaluer l’évolution des conditions du marché et apporter des ajustements stratégiques aux points de vue sur les catégories d’actif, au besoin.
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Perspectives du marché
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Positionnement actuel du CRAGP
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Membres actuels du CRAGP
Avec l’arrivée de l’automne et l’évolution continue des marchés financiers, le Comité de répartition des actifs de Gestion de patrimoine TD (le « Comité », « nous », « notre » et « nos ») demeure engagé à guider les investisseurs dans ce contexte économique changeant et à repérer de nouvelles occasions de placement.
Cette approche a été particulièrement importante au cours des derniers mois. Les marchés boursiers ont fortement rebondi au troisième trimestre après la flambée de volatilité d’avril, provoquée par les tensions géopolitiques et les chocs liés aux droits de douane. Malgré ces difficultés, nous avons maintenu une approche de positionnement des catégories d’actif stratégique et mesurée et, selon nous, cette dernière a fourni des indications fiables à l’approche de l’automne.
En 2025, les marchés financiers ont connu à la fois des jalons importants et une résilience exceptionnelle. Malgré l’incertitude qui continue de planer à l’échelle mondiale, l’évolution de la réglementation commerciale et les changements législatifs, les marchés ont non seulement absorbé ces chocs, mais ont aussi atteint à plusieurs reprises des niveaux records, ce qui témoigne de la vigueur persistante du secteur des placements.
Les marchés boursiers ont enregistré de solides rendements : l’indice S&P 500 a augmenté d’environ 21 %, l’indice composé S&P/TSX de plus de 28 % et les marchés internationaux, d’environ 18 % (figure 1).
Dans un contexte d’incertitude, nous croyons que la réussite à long terme repose essentiellement sur une répartition des actifs rigoureuse et une diversification à l’échelle mondiale. Gestion de Placements TD Inc. (« GPTD ») continue de mettre l’accent sur les indicateurs à long terme d’un portefeuille, comme le rendement, le risque et l’horizon de placement, plutôt que sur des indicateurs à court terme, tels que les turbulences des marchés.
Pour l’avenir, nous continuerons d’aider les investisseurs à composer avec la complexité de la conjoncture actuelle, à saisir les occasions de placement sur le marché et à atteindre leurs objectifs financiers au moyen de stratégies résilientes et avant-gardistes.
Figure 1 : Principaux rendements des marchés
Rendements au 30 septembre 2025 |
3 mois |
1 an |
3 ans |
5 ans |
10 ans |
| Indice S&P 500 (rendement globalnet) - ($ CA) | 10,26 % | 21,12 % | 25,46 % | 17,42 % | 15,73 % |
| Indice composé S&P/ TSX (RG) - ($ CA) | 12,50 % | 28,60 % | 21,31 % | 16,68 % | 11,82 % |
| Indice MSCI Europe Cap d.n. ($ CA) | 6,83 % | 18,43 % | 22,21 % | 12,07 % | 8,57 % |
| Indice MSCI Marchés émergents – ($ CA) | 13,13 % | 21,71 % | 19,31 % | 8,39 % | 8,83 % |
Source : Bloomberg Finance L.P. Au 30 septembre 2025.
Notre dernière analyse met en évidence quatre principaux piliers qui orientent les perspectives de placement pour 2025 et au-delà : l’inflation, les taux d’intérêt, la croissance et les marchés.
Un risque à la hausse, qui demeure néanmoins négligeable
L’inflation a été au cœur de l’actualité ces dernières années, mais le contexte commence à changer. Même si les pressions accrues sur les prix en 2022 étaient dues aux transferts budgétaires et aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement, nous pensons qu’il est peu probable que ces facteurs se reproduisent. L’inflation devrait rester sous contrôle pour le moment, même si certains risques subsistent, en particulier dans des secteurs comme l’agriculture, où les difficultés liées à la réduction de l’immigration et à l’embauche pourraient faire grimper les coûts.
À notre avis, nous sommes en train de passer d’un régime désinflationniste à un régime marqué par une inflation modérée et persistante (figure 2). Il s’agit d’un contexte plus sain pour les investisseurs, qui soutient la croissance nominale du produit intérieur brut (PIB) et les bénéfices des sociétés, sans la période d’inflation galopante des années 1970. Des risques de hausse persistent, notamment en raison des droits de douane sectoriels et des ajustements de la chaîne d’approvisionnement, mais l’inflation devrait être négligeable comparativement à celle des dernières années. Pour les investisseurs, cela signifie que leurs portefeuilles doivent être positionnés de manière à profiter d’une croissance stable tout en restant vigilants à l’égard des risques sectoriels.
Figure 2 : Inflation
Source : Gestion de Placements TD Inc., Bloomberg Finance L.P. et indice des prix à la consommation (IPC) mensuel. Au 31 août 2025.
Les prix sur le marché dépendent des résultats économiques
Les taux d’intérêt demeurent un thème central dans le contexte de placement actuel, et leur orientation future sera déterminée par l’évolution du contexte économique. La trajectoire des taux au Canada et aux États-Unis est maintenant étroitement liée à la politique budgétaire, aux déficits budgétaires et au programme de croissance plus général.
Au Canada, la politique budgétaire expansionniste devrait contrebalancer la récente faiblesse économique, tandis que la BdC devrait maintenir son taux directeur à 2,5 % pendant une période prolongée afin de favoriser la stabilité. Les mesures de relance supplémentaires découlant de l’annonce attendue de l’un des plus importants déficits budgétaires de l’histoire du Canada permettront à la BdC de prendre du recul et de laisser les mesures budgétaires faire le gros du travail. Par conséquent, les baisses de taux supplémentaires pourraient être limitées, et la BdC maintiendra probablement le statu quo, jusqu’à ce que la conjoncture économique justifie un changement.
En revanche, les États-Unis sont sur le point de connaître un important cycle de baisses de taux. La composition de la Réserve fédérale américaine est appelée à changer, et les nouvelles nominations devraient favoriser une politique monétaire plus souple. Au cours des 18 prochains mois, les taux pourraient être abaissés de jusqu’à 200 points de base, ce qui témoigne d’une approche proactive visant à soutenir la croissance et à contrôler l’inflation. Ce changement aura des répercussions importantes sur les prix des actifs et les marchés des devises, car les baisses de taux stimulent généralement les actions et compriment les taux des titres à revenu fixe.
En fin de compte, la trajectoire des taux d’intérêt dépendra de l’évolution de la situation économique. Si les mesures de relance budgétaire stimulent la croissance, les banques centrales pourraient être en mesure de maintenir des politiques expansionnistes sans alimenter l’inflation galopante. En revanche, si la croissance s’essouffle ou si l’inflation refait surface, les décideurs pourraient devoir ajuster le tir au besoin. Pour les investisseurs, cela signifie qu’ils doivent suivre l’évolution de la situation macroéconomique et reconnaître que les décisions en matière de taux d’intérêt ne sont plus un élément isolé : elles sont profondément liées à la politique budgétaire, à la dynamique du commerce mondial et à l’évolution de la structure des banques centrales.
Risques politiques, paramètres fondamentaux et nécessité de mesures de relance
Bien que les paramètres fondamentaux sous-jacents de l’économie demeurent robustes, les risques politiques continuent d’alimenter l’incertitude pesant sur les perspectives globales. Les gouvernements des quatre coins du monde adoptent des programmes favorables à la croissance, mais ce parcours n’est pas sans obstacle. Les réformes réglementaires, comme le projet de loi C5, simplifient les processus d’investissement et accélèrent l’approbation des projets, mais ces changements soulèvent également des questions sur l’équilibre à long terme entre la surveillance réglementaire et l’expansion économique.
À l’échelle mondiale, la promesse des pays de l’OTAN hors États-Unis d’augmenter leurs dépenses de défense à 5 % de leur PIB d’ici 2035 représente un virage politique important, équivalant à environ 1 700 milliards de dollars américains de dépenses supplémentaires. Bien que ce contexte soit favorable à la croissance nominale et aux marchés boursiers, il présente également de nouveaux risques liés à la viabilité budgétaire et à la stabilité géopolitique.
Dans ce contexte, les mesures de relance ne sont pas seulement utiles, elles sont essentielles. Les mesures de relance budgétaires axées sur les projets liés à la croissance, les infrastructures et les investissements nationaux seront cruciales pour maintenir l’élan et atténuer les contrecoups liés à l’incertitude politique. Il y a un risque que les décideurs aillent trop loin, en basculant excessivement d’un côté avant que l’équilibre ne soit rétabli. Pour les investisseurs, cela signifie que, même si de solides paramètres fondamentaux offrent une base robuste, la capacité des gouvernements à mettre en œuvre des mesures de relance opportunes et ciblées sera la clé pour faire face aux défis à venir et créer de nouvelles occasions de croissance.
Les marchés continuent de stimuler le momentum, la diversification mondiale peut contribuer à atténuer le risque
Actions : Les investisseurs peuvent profiter de rendements et d’occasions mondiales variées.
L’évolution du marché boursier en 2025 se caractérise par l’élargissement des rendements et un regain d’optimisme. Bien que certains segments du marché puissent être pleinement évalués, l’accélération de la croissance du PIB nominal devrait soutenir les bénéfices et entraîner de solides rendements dans l’ensemble (figure 3). Les rendements ne sont plus concentrés dans une poignée de sociétés américaines; les gains proviennent plutôt de diverses sources, notamment des marchés internationaux et du Canada.
Figure 3 : PIB par habitant des pays du G7
Source : Fonds monétaire international et Bloomberg Finance L.P. Au 31 décembre 2024.
Nous avons maintenu une surpondération des actions canadiennes, soutenue par la solidité financière des secteurs des services financiers et des ressources et par la croissance des bénéfices prévue pour 2025. Les banques canadiennes affichent de solides bénéfices et un risque de crédit gérable.
À l’échelle mondiale, les importants plans de relance budgétaire en Allemagne, les changements politiques en Corée et l’amélioration de la confiance dans d’autres régions ont été suivis de près. Depuis, l’Europe s’est stabilisée, et les perspectives sont maintenant plus neutres à l’échelle des régions. Les actions des marchés émergents et à petite capitalisation sont considérées comme des bénéficiaires potentiels des baisses de taux, à condition que la croissance mondiale demeure intacte. Nous maintenons une modeste souspondération des actions des marchés internationaux et émergents, ce qui reflète notre préférence soutenue pour les marchés nord-américains, car la croissance du bénéfice par action est demeurée solide, en particulier pour les sociétés de l’indice S&P 500 (figure 4).
Figure 4 : Bénéfice par action de l’indice S&P 500 pour les 12 derniers mois
Source : Gestion de Placements TD Inc. et Bloomberg Finance L.P. Au 30 juin 2025.
Titres à revenu fixe : Axés sur le rendement
À GPTD, nos portefeuilles de titres à revenu fixe ont continué d’afficher de solides rendements, soutenus par des paramètres fondamentaux d’entreprise résilients et des écarts de taux obstinément serrés. Nous avons maintenu une surpondération stratégique des obligations de sociétés, ce qui nous a permis de profiter d’un taux additionnel et d’offrir des occasions de revenu intéressantes à nos clients. Étant donné que les taux au Canada se maintiennent au-dessus de 3 % et que les écarts de taux demeurent serrés, l’environnement de crédit continue de refléter un contexte de marché sain et stable (figure 5).
Dans un contexte de modération des perspectives de croissance, nous croyons que les stratégies de titres à revenu fixe de base, celles qui équilibrent l’exposition aux titres de créance et la durée, offrent une approche plus prudente que des stratégies axées uniquement sur le crédit, ces dernières pouvant être plus vulnérables à un élargissement des écarts de taux. Par conséquent, nous continuons de préconiser une répartition diversifiée des titres à revenu fixe, qui peuvent offrir à la fois un revenu et une protection contre les baisses.
Dans un contexte d’incertitude macroéconomique persistante, les titres à revenu fixe demeurent une pierre angulaire de la résilience des portefeuilles. Leur rôle dans l’atténuation de la volatilité et la préservation du capital est de plus en plus vital, d’autant plus que les investisseurs doivent composer avec un contexte économique plus complexe et en constante évolution.
Figure 5 : Les taux obligataires au Canada dépassent 3 % pour la première fois en plus d’une décennie
Remarque : Taux réel du coupon = taux du coupon moins l’IPC annuel sur 12 mois.
Source : Gestion de Placements TD Inc. et Bloomberg Finance L.P. Au 31 août 2025
Actifs réels et produits de base : Diversification et gestion des risques
Les placements alternatifs continuent de jouer un rôle essentiel dans les portefeuilles des investisseurs en offrant une diversification et une gestion des risques. Le secteur des infrastructures continue de fournir une exposition privilégiée aux actifs réels, offrant une fourchette de rendements allant des rendements à un chiffre élevés aux rendements à deux chiffres faibles, ainsi qu’un important ensemble solide de projets mondiaux. Le Comité maintient sa position de surpondérer le secteur des infrastructures par rapport au secteur de l’immobilier, qui continue de connaître des difficultés sur le marché canadien. Bien que la croissance du revenu dans le secteur de l’immobilier ait été solide, l’appréciation du capital a été limitée. Cette tendance devrait, selon nous, persister jusqu’à ce que les conditions économiques s’améliorent.
Les prêts hypothécaires peuvent offrir une durée courte et des antécédents de pertes favorables par rapport aux titres de créance de qualité investissement, ce qui en fait une stratégie intéressante pour les profils prudents. Toutefois, bien que les placements alternatifs n’aient pas suivi le rythme des actions en 2025, leur valeur devient évidente en période de volatilité accrue : ils procurent des rendements constants et protègent les portefeuilles contre les décrochages du marché.
Les produits de base n’ont jamais cessé de servir d’outil efficace pour la diversification des portefeuilles. L’or, en particulier, a profité de l’incertitude macroéconomique, des défis liés à l’indépendance des banques centrales et du début d’un cycle de baisse de taux. Les cours de l’or ont augmenté d’environ 40 % cette année, tandis que le marché élargi des produits de base a enregistré des rendements comparables à ceux des actions américaines en dollars canadiens.
Devises actuelles : Positionnement en vue d’un dollar américain plus faible
Le dollar américain est entré dans une période de faiblesse structurelle, et plusieurs sources internes laissent entrevoir une trajectoire baissière soutenue. Ce changement n’est pas seulement cyclique; il reflète une position politique délibérée du gouvernement américain visant à remédier aux déficits commerciaux à long terme, à gérer le gonflement de la dette nationale et à revitaliser le secteur manufacturier intérieur. Par conséquent, le dollar américain n’est plus considéré comme une monnaie de réserve intouchable, mais plutôt comme un outil de rééquilibrage économique.
Malgré les baisses récentes, le dollar américain demeure, à notre avis, surévalué par les mesures d’évaluation à long terme. Toutefois, son élan par rapport au dollar canadien pourrait être atténué par l’affaiblissement relatif des paramètres fondamentaux de la croissance au Canada. À l’échelle mondiale, les investisseurs délaissent le dollar américain, attirés par un contexte politique plus stable et de meilleures évaluations d’autres marchés développés.
La dynamique des taux d’intérêt est au cœur des perspectives pour le dollar américain. Bien que l’on s’attende à ce que la Réserve fédérale américaine abaisse ses taux pour contrer les pressions inflationnistes – notamment celles liées aux nouveaux tarifs sectoriels –, la hausse des taux de rendement des titres du Trésor à long terme, alimentée par des réductions d’impôt qui augmentent le déficit, pourrait limiter la baisse des coûts d’emprunt. L’incertitude liée aux droits de douane continue d’assombrir les perspectives économiques des États-Unis, car les droits élevés sur les importations chinoises contribuent à l’inflation et à la volatilité des devises.
En ce qui concerne l’avenir, on s’attend à une légère faiblesse du dollar américain à court terme, et il est peu probable que le risque de change ait une incidence importante sur le rendement des marchés au cours des 12 à 18 prochains mois. Toutefois, les pressions à moyen terme, notamment les déséquilibres budgétaires, les changements de politique et la diversification mondiale, devraient maintenir le dollar américain sous pression.
Confiance en la trajectoire
Pour le reste de l’année 2025 et au-delà, le Comité demeure convaincu de la résilience et des occasions inhérentes au contexte de placement actuel. La combinaison d’une répartition rigoureuse des actifs et d’une approche avant-gardiste vise à permettre à nos investisseurs de réussir dans un monde marqué par les transformations et les bouleversements. Nous restons optimistes à l’égard des actions, des titres à revenu fixe et de la valeur des placements alternatifs. La vaste gamme de solutions de placement de GPTD est conçue pour surpasser les liquidités, gérer les risques et tirer parti des occasions émergentes. Même si certains défis persistent, tels que le risque de change et l’évolution du contexte géopolitique, l’engagement du Comité envers la résilience, la diversification et les solutions centrées sur les investisseurs nous confirme que nous sommes bien outillés pour affronter l’avenir.
Positionnement actuel et perspectives à l’égard des catégories d’actif du CRAGP
Pour terminer le deuxième trimestre, notre portefeuille accorde une légère surpondération aux actions mondiales et aux placements alternatifs, et une légère sous-pondération aux titres à revenu fixe. Nous présentons ci-dessous la justification de ce positionnement et nos perspectives pour chaque catégorie d’actif.
Le Comité de répartition des actifs de Gestion de patrimoine TD se réunit chaque mois pour évaluer l’évolution des conditions du marché et apporter des ajustements stratégiques aux points de vue sur les catégories d’actif, au besoin.
Les marchés boursiers mondiaux sont en hausse depuis le début de l’année, car les risques liés aux droits de douane semblent gérables et les tendances en matière de bénéfices demeurent positives. Nous continuons de surpondérer les actions; bien qu’il puisse y avoir des épisodes de volatilité avec l’augmentation des évaluations, la politique gouvernementale est de plus en plus favorable aux entreprises, les banques centrales adoptent une approche expansionniste et la croissance des bénéfices demeure positive.
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Sous-catégorie |
Répartition |
|---|---|
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Actions canadiennes |
Légère surpondération |
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Actions américaines |
Légère surpondération |
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Actions internationales |
Légère sous-pondération |
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Marchés émergents |
Légère sous-pondération |
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L’effet positif des réductions de taux de la BdC et la possibilité de changements dans la politique budgétaire et commerciale pourraient compenser dans une certaine mesure l’incertitude entourant les négociations commerciales avec les États-Unis. Les rendements potentiels de l’indice composé S&P/TSX (TSX) sont soutenus par la solide situation financière des secteurs des services financiers et des ressources et par la croissance des bénéfices prévue pour 2025.
Les actions américaines se sont redressées, grâce à la vigueur soutenue des dépenses et de la croissance des revenus dans le secteur des technologies. Les révisions des bénéfices se sont également améliorées. Les actions américaines pourraient bénéficier d’un soutien supplémentaire grâce aux politiques fiscales du « One Big Beautiful Bill » et à la probabilité d’une plus grande déréglementation. Bien que ces avantages puissent être pris partiellement en compte dans les évaluations, les actions continuent d’être soutenues par la croissance des bénéfices.
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Les actions internationales ont progressé depuis le début de l’année, les ratios ayant rebondi par rapport à de faibles niveaux. L’Allemagne a par ailleurs annoncé un important plan de relance budgétaire. Cela dit, à ce stade, le potentiel d’expansion des ratios paraît limité, compte tenu des tendances en matière de croissance des bénéfices. Les actions japonaises semblent intéressantes sur le plan relatif, grâce à l’élan insufflé par la réforme des entreprises, mais elles pourraient être volatiles, car la Banque du Japon pourrait vouloir continuer de relever son taux directeur.
Les banques centrales des marchés émergents, comme le Mexique, la Corée du Sud et la Chine, ont réduit leurs taux cette année. La Chine continue de faire face à des difficultés dans son secteur immobilier, mais a annoncé des politiques qui pourraient lui permettre d’offrir une certaine stabilisation économique.
Étant donné que l’économie canadienne demeure aux prises avec l’incertitude entourant les politiques américaines, la BdC a encore abaissé son taux directeur sans s’engager à suivre une trajectoire politique précise. Nous croyons que la BdC a suffisamment de souplesse pour réagir à un large éventail de résultats économiques et, par conséquent, nous nous attendons à ce que les obligations procurent des avantages en matière de diversification, réduisent la volatilité globale du portefeuille et préservent le capital.
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Sous-catégorie |
Répartition |
|---|---|
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Obligations d’État canadiennes |
Neutre |
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Obligations de sociétés de qualité investissement |
Légère surpondération |
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Obligations mondiales – marchés développés |
Neutre |
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Obligations mondiales – marchés émergents |
Légère sous-pondération |
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Obligations à rendement élevé |
Neutre |
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Obligations d’État canadiennes : La BdC dispose de la latitude nécessaire pour adopter une politique expansionniste afin de soutenir l’économie si les conditions se détériorent davantage. Cela entraînerait une accentuation de la courbe des taux, car les taux à court terme diminueraient sans doute plus rapidement que les taux à long terme.
Les écarts de taux demeurent serrés, car les taux globaux stimulent une forte demande des investisseurs. Les paramètres fondamentaux des obligations de sociétés de qualité investissement devraient résister à toute volatilité économique à court terme. Comme les primes de risque sont assez stables dans l’ensemble de la courbe des taux, nous continuons de privilégier les obligations de sociétés à court et à moyen terme par rapport aux obligations à long terme.
Obligations mondiales – marchés développés : Nous croyons que l’incertitude liée aux politiques américaines se manifestera différemment d’un pays à l’autre pour ce qui est des attentes de croissance et d’inflation. Par conséquent, les occasions offertes par les obligations des marchés développés varieront probablement considérablement.
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Alors que les marchés émergents profitent d’une baisse généralisée du dollar américain, les évaluations des obligations des marchés émergents libellées en dollars américains sont élevées par rapport aux obligations de sociétés des marchés développés. Toutefois, il reste des occasions de générer des niveaux de revenu élevés dans certains marchés émergents libellés en monnaie locale.
Les obligations à rendement élevé se sont entièrement remises de la volatilité liée à la politique commerciale et les écarts de taux sont maintenant près des niveaux les plus serrés des cinq dernières années. Néanmoins, la qualité du crédit reste solide et devrait se combiner à un contexte d’emprunt faible pour maintenir un faible taux de défaillance des obligations de sociétés. L’incertitude entourant la politique commerciale et la croissance économique pourrait entraîner un élargissement des écarts de taux, mais nous nous attendons à ce que les taux globaux attrayants fassent contrepoids.
Nous sommes d’avis que les placements en actifs alternatifs peuvent être avantageux pour les portefeuilles diversifiés, surtout lorsqu’ils sont mis en place sur le long terme. Les actifs alternatifs peuvent offrir une protection contre l’inflation et des rendements absolus intéressants, tout en agissant comme des stabilisateurs de portefeuille à long terme grâce à leurs avantages en matière de diversification et à leurs flux de revenus moins corrélés. Compte tenu de la nature des catégories d’actifs privés et de la phase actuelle d’ajustement de la valeur dans plusieurs marchés et catégories d’actif, nous pensons que le moment est bien choisi pour accroître la pondération des actifs alternatifs ou envisager de tels placements.
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Sous-catégorie |
Répartition |
|---|---|
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Prêts hypothécaires commerciaux |
Neutre |
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Dette privée (univers) |
Légère sous-pondération |
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Immobilier canadien |
Neutre |
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Immobilier mondial |
Neutre |
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Infrastructures |
Légère surpondération |
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Produits de base |
Neutre |
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Les prêts hypothécaires commerciaux continuent de procurer un surcroît de revenus tout en mettant les rendements des investisseurs à l’abri de l’intensification de la volatilité des taux d’intérêt.
Dette privée : La qualité élevée du crédit et la diversification mondiale procurent un revenu qui assure une stabilité dans un contexte économique incertain. Le revenu additionnel et la plus-value potentielle du capital découlant de la modération des taux d’intérêt offrent un potentiel de hausse.
Immobilier canadien : Nous croyons que la plupart des rajustements de valeur de l’immobilier commercial canadien sont terminés. Le taux d’occupation des immeubles de bureaux (surtout à Toronto) devrait s’améliorer d’ici 2026, en raison des mesures de retour au bureau imposées par les grandes entreprises. Malgré la volatilité de la politique tarifaire des États-Unis, le marché canadien des immeubles industriels demeure vigoureux. La faiblesse des marchés des copropriétés et la baisse de l’immigration ont temporairement mis sous pression les loyers résidentiels à Toronto et à Vancouver en raison de la pénurie de logements.
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Immobilier mondial : Les rendements commencent à s’améliorer à l’échelle mondiale. Les marchés des États-Unis et de l’Asie-Pacifique ont connu une stabilisation des taux de capitalisation, tandis que l’Europe continue de tirer son épingle du jeu. Les nouvelles opérations de mobilisation de capitaux et les annulations de rachats importants sont également de premiers indicateurs de l’amélioration de la confiance à l’égard d’une reprise continue.
Les infrastructures continuent d’offrir des rendements stables et une volatilité plus faible en raison de leur nature essentielle à long terme. Le déficit persistant des dépenses en infrastructures à l’échelle mondiale demeure un important facteur d’investissement, ce qui renforce la nécessité d’accroître les investissements. De plus, l’accélération de tendances, comme l’électrification des industries et l’expansion des infrastructures numériques font croître considérablement la demande d’actifs de production d’électricité, créant des occasions d’investissement intéressantes.
Produits de base : L’or continue de profiter de la demande des banques centrales et des investisseurs, qui cherchent un refuge en période d’incertitude. Malgré l’incertitude économique, les prix des métaux se sont maintenus depuis le début de l’année et les marchés sont actuellement équilibrés. Le pétrole s’est replié, car l’OPEP+ cherche à rétablir lentement l’offre, mais aussi à gérer les engagements des membres et pourrait s’ajuster à mesure que les conditions du marché le justifient.
Le dollar américain a reculé depuis le début de l’année et, selon nos mesures d’évaluation à long terme, demeure surévalué. La politique actuelle des États-Unis a entraîné de l’incertitude dans les déficits commerciaux et budgétaires. Bien que cela ait accru l’attrait des devises des autres marchés développés pour la diversification, la faiblesse du dollar américain par rapport au dollar canadien pourrait ralentir à court terme en raison de la faiblesse des paramètres fondamentaux de croissance au Canada.
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Sous-catégorie |
Répartition |
|---|---|
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Dollar américain (USD) |
Légère sous-pondération |
Président
Répartition des actifs, GPTD
Actions, GPTD
Titres à revenu fixe, GPTD
Placements alternatifs, GPTD
Epoch
Membres n’ayant pas droit de vote
Les renseignements aux présentes ont été fournis par Gestion de patrimoine TD à des fins d’information seulement. Ils proviennent de sources jugées fiables. Les graphiques et les tableaux sont utilisés uniquement à des fins d’illustration et ne reflètent pas les valeurs ou les rendements futurs des placements. Ces renseignements n’ont pas pour but de fournir des conseils financiers, juridiques, fiscaux ou de placement.
Les stratégies fiscales, de placement ou de négociation devraient être étudiées en fonction des objectifs et de la tolérance au risque de chacun. Le présent document peut contenir des déclarations prospectives qui sont de nature prévisionnelle et qui peuvent comprendre des termes comme « prévoir », « s’attendre à », « compter », « croire », « estimer » ainsi que les formes négatives de ces termes. Les déclarations prospectives sont fondées sur des prévisions et des projections à propos de facteurs généraux futurs concernant l’économie, la politique et les marchés, comme les taux d’intérêt, les taux de change, lesmarchés boursiers et financiers, et le contexte économique général; on suppose que les lois et règlements applicables enmatière de fiscalité ou autres ne feront l’objet d’aucunemodification et qu’aucune catastrophe ne surviendra. Les prévisions et les projections à l’égard d’événements futurs sont, de par leur nature, assujetties à des risques et à des incertitudes que nul ne peut prévoir. Les prévisions et les projections pourraient s’avérer inexactes dans l’avenir.
Les déclarations prospectives ne garantissent pas les résultats futurs. Les événements réels peuvent différer grandement de ceux qui sont exprimés ou sousentendus dans les déclarations prospectives. De nombreux facteurs importants, y compris ceux énumérés plus haut, peuvent contribuer à ces écarts. Vous ne devriez pas vous fier aux déclarations prospectives. Le Comité de répartition des actifs de Gestion de patrimoine TD (le « Comité ») est formé de divers professionnels des placements de la TD. Le Comité a lemandat de publier des perspectives trimestrielles qui présentent un point de vue concis sur la situation à prévoir sur les marchés pour les 6 à 18 mois à venir. Ces conseils ne garantissent pas les résultats futurs, et les événements sur les marchés peuvent se révéler sensiblement différents de ceux implicitement ou explicitement formulés dans les perspectives trimestrielles du Comité. Les perspectives trimestrielles ne remplacent pas les conseils de placement.
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