Impôts et taxes
La Banque exploite de nombreuses entreprises établies
dans de nombreux endroits différents et
présentant des résultats différents, ce
qui entraîne une composition variée de paiements
et de recouvrements d’impôts et de taxes. La
Banque continue de payer des montants élevés
d’impôts et de taxes aux divers paliers
gouvernementaux du Canada. Le tableau 8 sous Information
supplémentaire à la page 49 indique les
différents impôts et taxes payés par la
Banque au cours des cinq derniers exercices.
La note 15 afférente aux états financiers
consolidés de la Banque présente les principales
mesures des impôts et taxes en vertu des principes
comptables généralement reconnus.
La Banque relève de la juridiction de
l’Ontario qui a annoncé une augmentation des
impôts des sociétés et la mise en
veilleuse de l’élimination prévue de
l’impôt sur le capital. Par conséquent,
le taux d’imposition futur au Canada sera plus haut que
prévu, tout en demeurant inférieur au taux pour
2003. Le gouvernement fédéral a promis une
élimination graduelle de son principal impôt sur
le capital.
En 2003, la dépréciation de certaines
entreprises a fait augmenter les actifs d’impôts
futurs nets de la Banque qui, en 2002, avaient
déjà connu une hausse considérable
attribuable aux importantes provisions sectorielles pour pertes sur
créances comptabilisées en 2002.
L’utilisation de ces actifs dépendra du retour
prolongé à des niveaux de rentabilité
normaux, notamment pour les activités américaines
de la Banque. Cette augmentation a été
contrebalancée dans une large mesure par
l’imputation d’une tranche des provisions
sectorielles pour des prêts spécifiques ainsi que
par la libération de provisions sectorielles et
générales pour pertes sur prêts.