Depuis 1999, l’entrepreneure Stephanie Rudnick trace sa propre voie


Être entrepreneur peut être un défi, et encore plus lorsqu’on est une femme. Briser les barrières est une série d’articles de la TD qui rend hommage aux entrepreneures canadiennes qui ont réussi en mettant en lumière leur parcours et les obstacles qu’elles ont dû surmonter.

Certains moments déterminants de la vie peuvent vous transformer pour le mieux, c’est du moins ce qui est arrivé à Stephanie Rudnick.

« Mesurer un mètre quatre-vingt en neuvième année était à la fois une malédiction et une bénédiction. Je dépassais mes camarades de classe, ce qui me gênait et nuisait à mon estime de soi. Mais sur le terrain de basket, je me sentais si bien, si libre.

La gestion de mes angoisses d’adolescente m’a permis d’aller de l’avant à bien des égards. Cela m’a donné la confiance nécessaire pour réussir et, en acceptant qui j’étais, j’ai défini qui je suis devenue. C’était le début de quelque chose d’extraordinaire : mon histoire ».

Stephanie Rudnick a excellé aussi bien au basketball que dans d’autres aspects de sa vie. Elle a tout fait pour pouvoir se tailler un bel avenir : se classer n° 1 au pays à l’époque, devenir directrice de camp à 20 ans et coordonner 32 camps ou publier son livre « Life as a Sport ».

Aujourd’hui, elle est l’heureuse propriétaire de l’entreprise Elite Camps qui offre des camps et des cours de basketball toute l’année dans la région du Grand Toronto (GTA) depuis 1999. L’entreprise accueille plus de 6 500 athlètes chaque année, ce qui en fait l’un des premiers camps de basketball les plus importants au Canada.

Ce que le basketball lui a apporté lui a permis de tout apprendre ce dont elle avait besoin pour devenir entrepreneure. Et elle a voulu que d’autres enfants profitent de cette expérience.

« Ma mission a toujours été d’enseigner le basketball et les leçons de la vie à travers le sport. »

Voici quelques étapes marquantes :

  1. Au début, j’offrais des camps d’une semaine, puis je suis passée à des camps de vacances complets et des camps pendant les semaines de relâche scolaire.

  2. De Toronto, les camps se sont étendus à Richmond Hill, Newmarket et Thornhill.

  3. À la seizième année, j’ai fait l’essai des camps de jour – le nombre d’inscriptions a doublé dès la deuxième année.

  4. Puis, il y a eu la construction du centre Elite Training Centre (ETC) à Toronto.

  5. En 2018, on nous a retiré l’accès à l’espace réservé aux camps de jour. Ensuite, il y a eu l’achat de 75 acres au sud-ouest de la péninsule Bruce et la construction de nos propres installations de camp de jour qui a pris plus de 9 mois.

  6. Les inscriptions ont doublé, puis la COVID a frappé.

Briser les barrières

Lorsque vous démarrez une entreprise, vous ne pensez pas vraiment aux années à venir. Vous avez une vision, et vous voulez la voir se réaliser, alors vous plongez.

Quand on est entrepreneur, les plans changent et il faut trouver des solutions novatrices.

Un an plus tard, je suis tombée enceinte et je n’avais pas prévu dans mon plan d’affaires de prendre un congé de maternité. Oups.

« C’était la première vraie barrière qui se dressait sur mon chemin; une barrière que je n’avais pas prévue. Mais j’ai très vite compris comment je devais travailler et rester concentrée sur mes affaires. J’ai trimballé mon fils, nouveau-né. C’était mon entreprise, et je devais m’occuper de mon enfant, alors j’ai pris les choses en main. J’ai fait les choses autrement lorsque j’ai eu mon deuxième fils : mon mari a pris neuf mois de congé pour que je puisse me concentrer sur le développement de l’entreprise. »

Le défi suivant est survenu lorsqu’elle s’est retrouvée sur le chantier de construction parmi 60 hommes qui pensaient qu’elle était l’administratrice de son mari. Triste, mais vrai. Bien qu’elle n’était pas intimidée, elle avait le sentiment qu’ils ne pensaient pas qu’elle réussirait à mener à bien son projet.

« J’ai été très persuasive et j’ai bien expliqué mon projet, mais ce qui a vraiment aidé, c’est de les mettre à l’aise et de les amener à se joindre à l’équipe. Une fois que j’ai fait tomber ces barrières, ils ne m’ont plus vue comme une administratrice, mais comme une entrepreneure autonome qui souhaitait voir sa vision devenir réalité. »

Voici les cinq principaux conseils que je donnerais à d’autres femmes entrepreneures :

  1. Trouvez rapidement un mentor, pour les affaires, pour la vie privée, emmenez votre mentor prendre un café (trouvez-en plusieurs!).

  2. Trouvez votre clan. J’ai joint le groupe Entrepreneurs’ Organization. Avant de les trouver, je me sentais très seule. Quand j’écrivais des livres et que je faisais construire des bâtiments, mes amis ne comprenaient pas.

  3. Lisez beaucoup. C’est en lisant que j’ai parfait mes connaissances sur les affaires et le leadership. D’ailleurs, les biographies d’autres entrepreneurs sont mes lectures préférées.

  4. Lorsque les gens vous disent que vous êtes cinglée, cela signifie que vous êtes en train de bâtir quelque chose de grand, alors, continuez.

  5. Lorsque les gens vous disent que vous reprenez quelque chose qui existe déjà, faites-le quand même. Si votre projet vous passionne, menez-le à bien.

Comment la TD a aidé Stephanie dans son cheminement professionnel

« Mon mari fait affaire avec la TD depuis son enfance, c’est pourquoi je suis devenue cliente moi aussi.
Ma première véritable expérience avec les Services bancaires aux PME de la TD a eu lieu lorsque j’ai voulu entreprendre la construction du bâtiment qui allait servir pour les camps de basketball. J’avais une idée de ce qu’il en coûterait, mais mon directeur de comptes m’a conseillé d’utiliser une ligne de crédit Affaires (LDC-A), car dans les projets de construction, les choses peuvent déraper très facilement.

Et il a eu raison. Sans la ligne de crédit Affaires, je n’aurais pas pu mener mon projet à terme. En fait, je l’ai presque toute utilisée. J’ai eu la chance de pouvoir la rembourser une fois la construction terminée. Quand la COVID est arrivée, j’avais encore besoin de cet accès au crédit. J’étais très heureuse de pouvoir m’en servir encore.

Un directeur de comptes personnel qui m’a comprise et qui a compris ma situation m’a vraiment aidé à aller de l’avant. Je lui en suis très reconnaissante. »

Les produits et les outils de la TD

Que vous souhaitiez élargir votre gamme de produits ou de services, augmenter vos volumes d’affaires et votre clientèle, ou que vous cherchiez des moyens d’augmenter vos profits, explorez nos outils, nos articles et nos ressources qui vous aideront à faire croître votre entreprise.

Votre relation bancaire sera des plus avantageuses si vous travaillez avec un directeur de comptes, Services bancaires aux PME de la TD de votre région. Vous aurez accès à une variété de produits et de services, ainsi qu’à plus de 1 100 succursales de la TD bien situées et ouvertes plus longtemps, y compris les fins de semaine.

Nous nous engageons à répondre aux besoins de nos clients en matière de Services bancaires aux PME en offrant divers services, produits et conseils que nous adaptons à chaque entreprise.

Communiquez avec nous :

Deborah Cherenfant, directrice régionale, Femmes en entreprise, Est du Canada
deborah.cherenfant@td.com

Jennifer Monaco, directrice régionale, Femmes en entreprise, Centre du Canada
jennifer.monaco@td.com

Melanie Campbell, directrice régionale, Femmes en entreprise, Ouest du Canada
melanie.campbell@td.com

Articles connexes